Le service israélien de sécurité intérieure, le Shin Beth, a accusé mercredi l’Iran d’avoir tenté de mettre sur pied un réseau d’espions en Israël.
Les organisateurs ont opéré depuis la Syrie où la cellule était dirigée par un certain «Abou Jihad», affirme le Shin Beth dans un communiqué.
Des Israéliens arabes et des Palestiniens ont été approchés pour faire partie du réseau à travers des profils Facebook fictifs, indique l’enquête du Shin Beth.
Le terme des « Arabes israéliens » désignent les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à l’implantation de l’entité sioniste en 1948. Ils représentent 17,5% -soit un peu plus de plus de 1,3 million de personnes- des neuf millions d’Israéliens.
Les commanditaires souhaitaient qu’ils récoltent des informations sur des bases militaires, des sites sensibles ou encore des hôpitaux, dans le but d’y commettre des attentats, affirme encore le Shin Beth.
Il apparaît toutefois que «l’immense majorité des citoyens israéliens» arabes contactés par les Iraniens «ont refusé de répondre aux demandes du réseau et ont rompu le contact», a déclaré le service de sécurité israélien.
En juin, la justice militaire israélienne a inculpé un Jordanien accusé d’avoir été recruté par l’Iran pour mettre sur pied un réseau d’espions en Israël.