Le ministère iranien de la Défense a procédé fin avril à la livraison en masse de nouveaux drones de combat et de surveillance à l’armée de l’air et à la force de la défense aérienne.
Parmi les drones dévoilés figurait le drone Nasseh, un drone avec un turboréacteur utilisé comme cible d’essai lors des exercices des systèmes de défense aérienne, ainsi que pour perturber les systèmes de défense aérienne de l’ennemi.
Le drone Nasseh qui a été fabriqué d’après le drone américain MQM-107, est capable de voler pendant une heure à une vitesse de 0,7 Mach.
Le turboréacteur installé sur ce drone est un mini-turboréacteur Tolou’-4 qui a également été utilisé dans les drones Karrar et les missiles de croisière Nour.
La position des ailes du drone lui permet d’avoir une maniabilité à grande vitesse et de créer des conditions réelles pour des systèmes de défense aérienne lors d’exercices.
Un autre point dans la structure de ce drone est l’installation des objets sous ses ailes qui ne sont pas des bombes ni des missiles. Ils peuvent être détachés du drone pour fournir des cibles d’essai aux systèmes de défense aériens.
Alors que l’usage de drones dans les opérations de surveillance de l’armée iranienne et du Corps des gardiens de la Révolution islamique se multiplie, les gardes-frontières du pays viennent de faire état de l’utilisation des drones pour mieux surveiller les frontières de l’Iran avec l’Afghanistan afin de lutter plus efficacement contre la contrebande de stupéfiant.
Le général Qassem Rezaei, le commandant adjoint des forces de l’ordre iraniennes, a annoncé le lundi 18 mai que les gardes-frontières utiliseraient désormais des drones pour surveiller les régions désertiques des provinces frontalières de l’Iran.
Source: Avec Agences