Deux nouvelles attaques aux roquettes ont eu lieu en Irak dans la nuit de dimanche à lundi.
Non loin de la base Victory
La première a eu lieu sur la place ouverte de l’aéroport de Bagdad, non loin de la base américaine Victory, à l’aube de ce lundi 5 octobre.
« Deux roquettes de type Katioucha tirées depuis le quartier al-Jihad à Bagdad se sont abattus à proximité de l’aéroport », a rapporté une source sécuritaire irakienne, citée par le site web de la télévision iraniennes arabophone al-Alam. Selon laquelle des sirènes d’alarme ont retenti depuis la base.
D’après le site Military bases. Com, le complexe Victory est une base militaire dirigée par les forces américaines après l’invasion de l’Irak. Il se compose de 10 bases différentes, placées autour de l’aéroport international de Bagdad.
Non loin de la zone verte
Quant à la seconde attaque, elle a eu lieu dans la région al-Jadiriyat au centre de Bagdad, non loin de la zone verte.
« Une roquette de type Katioucha est tombée dans la région al-Jadiriyat à proximité du café alAtrakji, situé en face du centre Barby de beauté », a signalé une source sécuritaire, assurant qu’il n’y a pas eu de pertes humaines. Ce quartier huppé de Bagdad, connu pour abriter les maisons des ministres et des responsables gouvernementaux.
Des témoins oculaires résidants autour de la zone verte qui abrite les bâtiments gouvernementaux et les représentations diplomatiques étrangères dont l’énorme ambassade des États-Unis ont rapporté avoir entendu la détonation d’une forte explosion, suivie par les sirènes d’alarme depuis le siège de l’ambassade américaine.
Alors que cette attaque n’a pas été revendiquée, la cellule de média sécuritaire, une instance officielle médiatique qui couvre les évènements sécuritaires en Irak a accusé « des groupuscules terroristes de prendre à parti une fois de plus les civils dans les zones résidentielles »
Attentats américains sous fausse bannière
Ces tirs interviennent après ceux meurtriers qui avaient causé la mort de 5 personnes, dont deux femmes et 3 enfants. Cette attaque perpétrée dans le quartier al-Radwaniyat le 28 septembre dernier, également non loin de la zone verte, a été imputée par les forces de la résistance irakienne aux pions des renseignements américains en Irak.
Les Etats-Unis sont accusés de faire perpétrer des attentats sous fausse bannière pour justifier leurs raids meurtriers.
Le porte-parole de Kataeb Sayed al-Chouhada, une faction du Hachd al-Chaabi a accusé l’ambassade américaine d’être le commanditaire de cette attaque, assurant détenir des informations qui le confirment.
« Washington voudrait redistribuer les cartes et brouiller l’opinion publique irakienne pour s’octroyer le droit d’exécuter des raids aériens contre les sièges du Hachd al-Chaabi », a assuré le porte-parole de cette faction du Hachd al-Chaabi, Kazem al-Fartouci.
La semaine passée, une accusation similaire suspectant une implication des Etats-Unis dans l’attaque d’al-Redwaniyat avait été exprimée par la faction Kataeb Hezbollah d’Irak et Kataeb Ahl al-Haq.
Pas de raid contre les Hachd al-Chaabi
La présence des forces américaines et de la coalition internationale que Washington mène en Irak n’est plus admise dans ce pays depuis l’assassinat dans un raid aérien américain du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes au côté du chef de la force al-Qods du corps des gardiens de la révolution islamique en Iran le général Qassem Soleimani.
Des factions du Hachd al-Chaabi se sont engagées de lancer des opérations de résistance contre ces troupes, dès lors Washington avait refusé d’exécuter une résolution prise à la majorité du parlement irakien leur demandant de quitter l’Irak. La demande allant dans le même sens et exprimée dans les deux messages envoyés par l’ex-Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi à la coalition internationale et au Conseil de sécurité a aussi été ignorée par les forces américaines qui se sont contentées d’opérer un reploiement de leurs forces.
Avant l’assassinat de Mohandes et de Soleimani, les troupes des factions du Hachd al-Chaabi étaient devenues les cibles des raids des forces américaines qui parfois arguaient qu’il s’agissait d’erreurs ou de raids d’origine inconnue.
Le dimanche 4 octobre, le commandement des opérations d’al-Anbar a nié que les forces du Hachd stationnées à la frontière avec la Syrie aient fait l’objet d’un raid aérien américain, comme l’ont prétendu certains médias.
Source: Divers