Des produits nucléaires d’une grande dangerosité ont été découverts dans les entrepôts des installations pétrolières de la raffinerie Zahrani au sud de Beyrouth.
C’est le Premier ministre par intérim Hassane Diab qui a révélé leur présence lors d’une réunion du Conseil suprême de la défense, ce vendredi 26 mars. Il en a informé par le rapport de la société allemande COMBILIFT.
Selon le rapport, des experts de l’Autorité libanaise de l’énergie atomique ont découvert ces matériaux, qui se sont révélés être des «matières nucléaires de très haute pureté, dont la présence présente un danger».
Le quotidien libanais Al-Akhbar a appris que les matières étaient constituées de «six petits paquets de matières nucléaires radioactives, qui se trouvaient dans les installations depuis 1950, lorsqu’elles étaient sous l’administration d’une société américaine.
« A cette époque, aucun traité international n’empêchait leur entrée», ont indiqué des sources de la direction de ces installations.
Ces dernières ont souligné avoir écrit le 15 mars au Conseil pour la recherche scientifique et à l’Autorité libanaise de l’énergie atomique pour coordonner entre eux leur retrait des installations vers les laboratoires de l’agence et pour en informer aussi l’Agence internationale de l’énergie atomique, car le les installations ne peuvent conserver ces matériaux.
Les autorités libanaises ont entamé une enquête sur la présence de matières dangereuses dans les installations publiques depuis l’explosion du port de Beyrouth le 4 août dernier, due à la présence du nitrate d’ammonium qui a explosé pour des raisons non encore révélées par les agences américaines, françaises et britanniques qui se sont chargées d’enquêter sur l’explosion.
Selon al-Akhbar, la société allemande COMBILIFT a alors été chargée le Conseil des ministres de transporter les produits chimiques trouvés vers l’Allemagne, en échange d’un contrat d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Il en sera de même pour les matériaux trouvés à Zahrani.
Source: Médias