Le commandant en chef des forces armées libanaises, le général Joseph Aoun, s’est entretenu avec l’ambassadeur saoudien au Liban Walid al-Bukhari. La réunion qui a eu lieu, loin des médias, a été axée sur « l’aide demandée par l’armée des pays frères et amis du Liban ».
Selon les informations révélées par le quotidien libanais AlAkhbar, l’ambassadeur saoudien a transmis au général Aoun les salutations des dirigeants saoudiens, affirmant que « le Royaume est prêt à étudier de fournir diverses formes d’aide à l’armée, dont un appui direct pour alimenter le fonds de soutien aux militaires ».
Mais M.Al-Bukhari a fait état d’un problème qui entrave l’assistance saoudienne. Selon lui, « l’armée est dominée par les partisans du Hezbollah qui s’immiscent dans le travail de l’institution militaire ».
Le commandant de l’armée lui a répondu que « le Hezbollah n’avait pas d’agents au sein de l’armée. Tout le monde sait que le Hezbollah ne peut pas s’ingérer dans le travail de l’armée, ni dans les formations de ses officiers et de ses soldats ».
Et de poursuivre : « Certaines parties occidentales évoquent cette idée, vu que les proches de certains officiers et soldats sont des partisans du Hezbollah…et tel est le cas dans la majorité des familles chiites au Liban ».
La décision d’Al-Bukhari s’inscrit dans le contexte des «ordres» américains qui ont été imposés à de nombreux pays arabes et occidentaux pour qu’ils fournissent un soutien matériel et financier à l’armée libanaise.
Les Américains veulent que leurs alliés octroient une assistance à l’armée libanaise, afin de faire éviter à l’administration américaine les obstacles auxquelles elle sera confrontée au Congrès, ce qui pourrait retarder l’arrivée du soutien à l’institution militaire.
Dans ce contexte, l’Irak a annoncé, mardi 27 avril, l’allocation de 2,4 millions de dollars d’équipements militaires et de fonds à l’armée libanaise.
Le Maroc a auparavant fourni une aide alimentaire pour l’armée, à la demande du roi Mohammed VI.
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar