Le processus des négociations indirectes entre le Liban et l’ennemi israélien sur la démarcation de la frontière maritime au sud a été suspendu en mai dernier.
A partir de ce jour, l’entité a commencé à saisir cette occasion, en entamant des travaux de forage sur la ligne 29.
Quant au Liban, le dossier était absent et éclipsé par les crises financières et la formation du gouvernement.
Les dirigeant libanais ont récemment adressé aux Nations unies une lettre pour savoir si les travaaux entamés par l’entité sioniste se déroulaient dans la zone « contestée ».
Deux semaines se sont écoulées sans réponse de la part de l’organisation onusienne.
En attendant, Washington a de nouveau mélangé toutes les cartes dans le dossier de la démarcation, lorsque l’administration américaine a décidé de désigner Amos Hochstein comme médiateur dans les négociations du tracé des frontières maritimes.
Le quotidien libanais AlAkhbar a appris que l’administration américaine avait décidé de remplacer son médiateur dans les négociations de Naqoura, l’ambassadeur John Derocher, par Amos Hochstein, l’ancien conseiller du président américain Joe Biden dans le domaine de l’énergie internationale.
Seul un cercle très restreint au Liban a été informé de la décision américaine.
Cette nomination est dangereuse vu que Hochstein prône l’idée « d’ignorer les lignes maritimes, et incite aux négociations directes avec Israël sur les champs communs sous la mer et de partager les bénéfices par l’intermédiaire d’une société qui gère la zone litigieuse ». En d’autres termes, il s’agit d’un premier pas sur la voie de la normalisation économique avec l’ennemi israélien.
Il convient de noter que Hochstein, détient la nationalité israélienne et a servi dans l’armée israélienne entre 1992 et 1995.
5 puits israéliens dans la zone économique exclusive du Liban
Entre-temps, le site Israel Defense, spécialisé dans les affaires sécuritaires et militaires, a déclaré que le Premier ministre israélien Naftali Bennett n’attend pas que le Premier ministre libanais Najib Mikati pour commencer à forer du gaz dans le champ de Karish, affirmant que « les opérations de forage commenceront au nord du champ, c’est-à-dire à la frontière maritime avec le Liban, plus précisément dans le bloc 9 ».
Le site poursuit sa provocation en indiquant que « l’accord avec la société américaine Halliburton prévoit le forage entre trois et cinq puits au nord du champ de Karish », c’est-à-dire dans la zone économique exclusive du Liban, selon la définition libanaise.
Rôle émirati aux côtés d’Israël
Israel Defense ajoute que: « l’accord entre Israël et Halliburton était géré par le chef d’entreprise de la société à Dubaï, Zaid Khadra, et un autre responsable de la société, Ahmed Knawi, qui résidait à Dubaï depuis quatre ans ». D’où le point d’interrogation sur un rôle émirati du côté de l’ennemi et contre le Liban.
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar