Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a été surpris par « le maintien du juge Tariq Al-Bitar à son poste à un moment où 21 demandes de récusation ont été déposées contre lui après avoir semé la confusion dans l’ordre judiciaire ».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé que « le juge chargé de l’enquête sur l’explosion dans le port de Beyrouth, Tariq Al-Bitar, et ceux qui sont derrière lui sont la raison de la paralysie des institutions constitutionnelles et de la confiscation de la fonction du Parlement. »
Cheikh Qassem a également estimé que « la solution commence par une séparation des dossiers, en commençant par la justice et en terminant par la restauration de l’autorité du parlement pour juger les présidents et les ministres ».
Parallèlement, le porte-parole de l’association des familles des martyrs et des victimes du port de Beyrouth, Ibrahim Hoteit, a affirmé que « les membres de l’association compte demander la radiation du juge al-Bitar du dossier de l’enquête afin de poursuivre l’affaire et accéder à la justice. »
le porte-parole de l’association des familles des martyrs et des victimes du port de Beyrouth a également appelé la justice libanaise à s’appuyer sur les informations fournies par la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen sur les dessous de l’explosion du port de Beyrouth dans le documentaire « La vérité » diffusé en Novembre dernier.
Après une réunion entre la commission et le chef du Conseil supérieur de la magistrature, le juge Suhail Abboud, au Palais de justice, M. Hoteit a déclaré que « la politique adoptée par Al-Bitar n’est plus acceptable car c’est une politique discrétionnaire et invalide ».
Il est à noter que ce n’est pas la première fois que le porte-parole des familles des martyrs de l’explosion du port de Beyrouth demande au juge Tariq al-Bitar, de se retirer du dossier en raison de sa politisation.
Source: Traduit d'AlMayadeen