Le président américain Joe Biden a déclaré mardi 6 septembre lors d’une interview que la Russie ne devrait pas être désignée comme État parrain du terrorisme.
« Ce ne devrait pas être le cas », a-t-il répondu à la question de savoir si la Russie devait être classée comme État parrainant le terrorisme.
Le numéro un américain a tenu ces propos à un moment où l’Ukraine, avec l’aide des législateurs américains, forme des groupes de pression au Congrès afin d’obtenir cette désignation.
Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères avait averti que si Washington déclarait la Russie « sponsor du terrorisme », cela pourrait conduire à la rupture des relations diplomatiques avec les États-Unis.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a affirmé que « Moscou est prête à tout développement de la position américaine ».
« les États-Unis ne peuvent pas abuser des régimes que les Américains accusent de terrorisme », a-t-elle affirmé.
Les stocks d’armes s’épuisent en Europe
Ce mardi, le chef de la diplomatie européenne a déclaré qu’à cause des importantes livraisons vers l’Ukraine, les stocks de matériel militaire des pays de l’Union européenne étaient à un niveau “très bas”. Il a conseillé aux 27 États membres de procéder à des achats groupés.
Selon Politico, “la semaine dernière, la ministre de la Défense, Christine Lambrecht, a déclaré que Berlin était ‘en train d’atteindre les limites’” de ce qu’il pouvait livrer.
Plus globalement, souligne le site d’information, si, en juillet, “l’UE a augmenté son fonds de soutien à l’Ukraine de 500 millions d’euros” (celui-ci fournissant des remboursements aux pays qui livrent des armes), certains pays n’ont pas renouvelé leurs aides bilatérales à l’Ukraine cet été, rapporte le magazine français en ligne Courrier international.
La sécurité de l’Europe menacée
Pour le ministère russe des Affaires étrangères « La sécurité de l’ensemble du continent européen est menacée en raison des actions de l’Union européenne en Ukraine ».
« Bruxelles ne pense pas aux conséquences de l’assistance militaire à Kiev et travaille à prolonger le conflit », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andrei Rudenko à Sputnik.
Rudenko a commenté la création d’un centre de formation selon lequel « des États membres de l’UE qui préparent déjà les forces armées de l’Ukraine », selon les déclarations du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell après une réunion informelle des ministres de la défense de l’UE à Prague le 30 août.
« Apparemment, dans l’Union européenne, en plus de la fourniture constante d’armes et d’équipements militaires à Kiev, ils essaient de simplifier les activités militaires des pays de l’UE en Ukraine sous leur contrôle », estime Rodenko.
« Ils le font sans penser aux conséquences, car Borrell continue de faire des déclarations agressives qui n’ont rien à voir avec la diplomatie », a ajouté Rudenko.
Selon ce dernier, « l’Union européenne ne veut pas investir dans la paix en Ukraine et maintient une politique de prolongation du conflit », notant que « pour cela, le scénario de transformer l’Ukraine en un foyer de tension et d’instabilité constantes près du la frontière russe est mise en place. »
Rudenko a souligné que « la sécurité de l’ensemble du continent européen est menacée, car les armes fournies à Kiev sont utilisées pour tuer des civils, des femmes et des enfants », notant que « les bombardements entraînent la destruction d’infrastructures civiles. Des attaques sont également lancées contre des installations, y compris la centrale nucléaire de Zaporojié « .
Source: Divers