A quelques jours du deuxième round de la rencontre d’Astana qui devrait se tenir le mercredi 15 février, une nouvelle tribune politique syrienne a vu le jour. Baptisée le Bloc national syrien, elle a lancé son congrès fondateur lors d’une rencontre organisée vendredi 10 février à Beyrouth.
Elle comprend des représentants du pouvoir syrien et d’autres de l’opposition, dont les partis suivants : Jeunesse nationale pour la justice et le développement, Parti du Peuple, Conseil national de la région orientale, Mouvement Turkménistan démocratique syrien, le courant « Syriens et nous serons », le courant Construction de l’Etat, et le courant des Forces kurdes indépendantes, ainsi que des organisations non gouvernementales. Certains participants sont venus de Turquie.
Fais marquant de la rencontre : la présence à la rencontre de nombreux ambassadeurs ou diplomates étrangers, dont l’ambassadeur russe Alesander Zaspykine et son homologue chinois Wang Kidijiane.
Interrogé par le correspondant d’al-Manar, ce dernier a émis l’espoir que la rencontre permettra « une première démarche en vue d’un accord global entre les Syriens, les loyalistes et les opposants, de l’intérieur ou de l’extérieur pour parvenir à un règlement sur lequel tous s’entendront ».
« Ensemble pour construire la Syrie », est le slogan choisi pour la tribune de Beyrouth.
18 principes communs rassemblent entre les participants : dont la lutte contre le terrorisme, le respect des libertés et l’instauration d’un Etat de droit.
Le troisième porte essentiellement sur le statut du président de la république et insiste sur le fait qu’il ne doit pas être désigné dans les instances internationales mais d’élections honnêtes ».
L’opposant syrien Louay Houssein a précisé les prochaines étapes des évolutions prochaines en Syrie. Estimant que la guerre est désormais terminée, il a mis l’accent sur la poursuite de la lutte contre le terrorisme, et assuré que « l’étape actuelle est transitoire et devrait aboutir à des élections honnêtes et libres ».
Il a aussi réclamé que la Communauté internationale contribue à aider la Syrie à se remettre de la guerre.
Source: Divers