Le Secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé que “tous les pays étrangers sont convaincus qu’ils sont incapables d’imposer une option présidentielle aux Libanais”.
Dans une interview publiée vendredi 28 avril dans le journal libanais al-Akhbar, il a souligné : « nous avons soutenu la candidature du ministre Suleiman Frangieh car il jouit des caractéristiques nationales et opérationnelles qui profitent au Liban, à son rôle et sa position. Il dispose aussi d’un soutien supplémentaire découlant d’une conviction extérieure représentée par celle de la France sur la nécessité de parvenir à un règlement”.
« De jour en jour, les aspects positifs augmentent pour parvenir à l’élection d’un président de la République », a-t-il soutenu.
Selon Cheikh Qassem « la mise en œuvre de l’accord irano-saoudien se déroule à des étapes accélérées ».
Le mois de mars dernier, Téhéran et Riyad ont rétabli leurs liens diplomatiques rompues depuis 2016.
Le numéro deux du Hezbollah a révélé que « les réunions des ministres des Affaires étrangères des deux pays et leurs contacts achèvent effectivement les dossiers, et les relations entre les banques centrales des deux pays ont été entamées au lendemain de la signature de l’accord de réconciliation à Pékin, et se sont poursuivies depuis ».
« Les démarches entreprises au Yémen sont remarquables par leur positivité. Tout ceci illustre la détermination des parties à faire réussir l’accord, qui comme nous l’espérons, aura des répercussions sur toute la région, surtout que les dossiers sont interconnectés”, a-t-il poursuivi.
Selon lui, “la position américano – israélienne, malgré sa négativité et ses tentatives de sabotage, ne pourra pas altérer la détermination des deux pays après une longue séparation, surtout que le système mondial est aux portes de la transition de l’unipolarité américaine à la multipolarité ».
« Ces règlements sont des indicateurs positifs que nous devrions exploiter dans les limites possibles, sinon, est-il logique que le Liban revienne à l’atmosphère négative qui avait prévalu au cours de la dernière décennie, à un moment où la région évolue vers une atmosphère positive qui contribue à réconforter ses pays ? », s’est-il interrogé.
Et cheikh Qassem de conclure : « Le Liban se trouve dans une phase historique cruciale, où le choix interne prévaut sur les diktats étrangers. Une coopération entre les Libanais est nécessaire pour mener à terme l’échéance présidentielle ».
Source: Médias