Les missiles de croisière navals de fabrication locale « Abu Mahdi » ont rejoint, ce mardi 25 juillet, la marine de l’armée iranienne et la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et ce lors d’une cérémonie en présence du ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, du commandant de la marine du CGRI Alireza Tangsiri et du commandant adjoint de la marine de l’armée iranienne, l’amiral Hamzeh Ali Kaviani.
Le missile porte le nom de l’ancien chef adjoint des unités de mobilisation populaire irakiennes, Abu-Mahdi al-Muhandis, qui a été assassiné avec le haut commandant anti-terroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, lors d’une frappe de drone américaine ordonnée par l’ancien président Donald Trump près de l’aéroport international de Bagdad en janvier 2020.
Ce missile de croisière a une portée de plus de mille kilomètres et peut détruire n’importe quelle cible désignée.
Le missile est également capable d’être lancé à partir de divers types de plates-formes maritimes, terrestres et aériennes vers des cibles.
Le missile Abu Mahdi a une puissante ogive capable de faire exploser divers navires de guerre, frégates et destroyers en frappant la cible dans différentes directions.
Doté d’un système de navigation combiné robuste et d’un moteur puissant, le nouveau missile peut être lancé depuis n’importe quel endroit au plus profond des territoires iraniens pour détruire des cibles navales mobiles.
La tête chercheuse du missile possède des systèmes de guidage radar actifs et passifs, ce qui le rend adapté à la guerre électronique, augmente ses capacités furtives et transforme le missile en un « spectre » qui pleut sur la cible sans être détecté.
Une réponse rapide, le recours à un algorithme de sélection de cible efficace et l’évasion des systèmes de défense antimissile de l’ennemi sont parmi les caractéristiques les plus importantes des missiles de croisière Abu Mahdi.
Il est le premier missile de croisière en mer à longue portée qui utilise l’intelligence artificielle dans le logiciel lié à la conception de la trajectoire de vol du missile dans le système de commande et de contrôle.
Les experts et ingénieurs militaires iraniens ont réalisé ces dernières années des percées remarquables dans la fabrication d’une large gamme d’équipements indigènes, rendant les forces armées autosuffisantes.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n’hésitera pas à renforcer ses capacités militaires, y compris sa puissance de missiles, qui sont entièrement destinées à la défense, et que les capacités de défense de l’Iran ne feront jamais l’objet de négociations.
Source: Avec PressTV