L’exercice de l’autorité de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pour une défense solide des îles iraniennes dans le golfe Persique a été lancé ce mercredi 2 août dans la matinée, en présence du général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, du contre-amiral Alireza Tangsiri, commandant de la marine du CGRI, et d’un groupe de commandants et d’officiels des forces armées et des autorités locales.
Cet exercice baptisé « le général martyr Ishaq Dara » dont le but est de faire une démonstration de force, se préparer au combat pour assurer la sécurité du golfe Persique », et mettre en œuvre diverses opérations par des unités de combat opérationnel, de missiles, de drones, d’air-sol, de guerre électronique et de réaction rapide, sera effectué par les bataillons Imam Hossein de la province d’Hormozgan, le Bassij maritime et l’aviation de la Force aérospatiale du CGRI.
« L’Iran introduira prochainement de nouvelles capacités maritimes stratégiques », a annoncé le porte-parole du CGRI, Ramezan Sharif. « Dans le domaine de la défense maritime, de nouveaux systèmes et capacités stratégiques du CGRI seront bientôt dévoilés dans la zone de mission en présence du commandant en chef du CGRI Hossein Salami », a-t-il déclaré aux médias locaux.
Le porte-parole n’a pas précisé la nature de ces « systèmes stratégiques » ou s’ils consistent en des missiles, des embarcations ou d’autres armes ou équipements de soutien.
« Par la grâce de Dieu, cette année est un tournant dans la réorganisation du pouvoir de défense et de dissuasion du CGRI », a-t-il ajouté.
La marine du CGRI est chargée de protéger les îles iraniennes du golfe Persique et le long du littoral de ce bassin en utilisant les principes de la guerre asymétrique, et elle est équipée d’un éventail de petits navires de surface, de milliers de missiles et de vedettes rapides armées de mitrailleuses, ainsi que d’un assortiment de batteries de missiles de défense côtière.
Les missiles de croisière navals autochtones « Abou Mahdi » ont rejoint mardi 25 juillet les marines de l’armée du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le missile porte le nom de l’ancien chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes, Abou Mahdi al-Muhandis, qui a été assassiné avec le haut commandant anti-terroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, lors d’une frappe de drone américaine ordonnée par l’ancien président Donald Trump près de l’aéroport international de Bagdad en janvier 2020.
Ce missile de croisière a une portée de plus de mille kilomètres et peut détruire n’importe quelle cible désignée. Le missile est également capable d’être lancé à partir de divers types de plates-formes maritimes, terrestres et aériennes vers ses cibles.
Le missile Abou Mahdi a une puissante ogive capable de faire exploser divers navires de guerre, frégates et destroyers en frappant la cible dans différentes directions.
Doté d’un système de navigation combiné robuste et d’un moteur puissant, le nouveau missile peut être lancé depuis n’importe quel endroit au plus profond des territoires iraniens, pour détruire des cibles navales mobiles.
La tête chercheuse du missile possède des systèmes de guidage radar actifs et passifs, ce qui le rend adapté à la guerre électronique, augmente ses capacités furtives et transforme le missile en un « spectre » qui pleut sur la cible sans être détecté.
Une réponse rapide, le recours à un algorithme de sélection de cible efficace et l’évasion des systèmes de défense antimissile de l’ennemi sont parmi les caractéristiques les plus importantes du missile de croisière Abou Mahdi.
Il est le premier missile de croisière en mer à longue portée qui utilise l’intelligence artificielle dans le logiciel lié à la conception de la trajectoire de vol, dans le système de commande et de contrôle.
Les experts et ingénieurs militaires iraniens ont réalisé ces dernières années des percées remarquables dans la fabrication d’une large gamme d’équipements indigènes, rendant les forces armées autosuffisantes.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n’hésitera pas à renforcer ses capacités militaires, y compris sa puissance de missiles, qui sont entièrement destinées à la défense. Ils ont par ailleurs toujours précisé que les capacités de défense de l’Iran ne feront jamais l’objet de négociations.
La République islamique d’Iran possède l’un des secteurs de défense les plus complets et les plus étendus du Moyen-Orient, développant et produisant des missiles, des drones, des équipements radar et de l’électronique de défense de classe mondiale.
L’armée et le CGRI sont également connus pour profiter de la géographie naturelle du territoire iranien pour créer des bases souterraines de missiles, rendant leur détection et leur destruction quasi impossible.
Source: Avec PressTV