Le patron de la CIA, le service de renseignement américain, va rencontrer « dans les tout prochains jours à Paris » ses homologues israélien et égyptien, ainsi que le Premier ministre qatari, pour tenter de conclure un accord de trêve entre ‘Israël’ et le Hamas à Gaza, a indiqué le vendredi 26 janvier à l’AFP une source sécuritaire d’un Etat impliqué dans les négociations.
Ce sommet vise à explorer des moyens de créer les conditions pour entamer des négociations ayant pour objectifs la libération des prisonniers des deux côtés et l’obtention d’un cessez-le-feu.
Cette source confirmait ainsi les informations de plusieurs médias américains selon lesquelles le président Joe Biden compte très prochainement envoyer en Europe le patron de la CIA, Williams Burns, dans l’espoir de négocier une trêve à Gaza contre un accord d’échange des prisonniers.
Le président américain Joe Biden a discuté avec l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, des « derniers événements en Israël et à Gaza, y compris des efforts de libération des otages enlevés par le Hamas », a annoncé vendredi la Maison Blanche, tout en assurant qu’aucune annonce « imminente » n’était à prévoir.
Pour leur part, les responsables israéliens indiquent que « le Hamas insiste sur le retrait des soldats israéliens de Gaza, pour mettre fin à la guerre, et demande des garanties internationales pour qu’Israël ne reprendra pas les combats ».
Selon eux, ces exigences sont perçues comme un moyen, pour le Hamas, de renforcer son pouvoir.
Quelque 250 soldats et colons ont été emmenées à Gaza lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, dans le but de les échanger contre les milliers de prisonniers incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Une centaine a été libérée fin novembre lors d’une trêve en échange des centaines de détenus palestiniens.
Environ 132 soldats et colons israéliens sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 28 seraient morts, suite aux bombardements israéliens. Ces derniers ont couté la vie à plus de 26000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.