Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé que « le Hezbollah est prêt à une guerre globale si l’ennemi israélien le souhaite ».
S’exprimant lors d’un entretien exclusive avec la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera, Cheikh Naim Qassem a souligné que « la résistance au Liban n’a pas la décision d’étendre la guerre, mais elle est prête à se battre si elle lui est imposée ».
Cheikh Qassem a révélé que « des menaces sont parvenues aux dirigeants du Hezbollah pour faire pression sur la résistance en faveur d’un cessez-le-feu, mais la réponse a été que le front du Liban est lié à Gaza et nous n’avons pas d’autre discussion à l’heure actuelle sinon que de cesser la guerre contre la bande de Gaza ».
Le numero deux du Hezbollah a noté que « toute discussion sur le retrait des forces d’Al-Radwan du sud est incorrecte et fabriquée, voire le Hezbollah n’a pas l’intention de se retirer ».
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a critiqué le récent discours du président américain Joe Biden, estimant que « les offres d’accalmie de la part de l’administration américaine à Gaza manquent d’objectivité et s’inscrivent dans le cadre de la campagne électorale de Biden par excellence et servent ses intérêts internes populistes, et donc il n’a aucune intention sérieuse d’arrêter cette guerre ».
Cheikh Qassem a conclu son entretien en soulignant que « toute expansion israélienne de la guerre contre le Liban entraînerait des dévastations, des destructions et des déplacements au sein de l’entité occupante », et que « la résistance ne permettra pas à l’occupation israélienne de remporter une quelconque victoire ».
Et de conclure que « le Hezbollah n’a jusqu’à présent utilisé qu’une infime partie de ses capacités et ce proportionnellement à la nature de la bataille ».
Source: Médias