Plus d’un demi-million d’Israéliens ont quitté l’entité sioniste au cours des six premiers mois de la guerre en cours contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre et ne sont pas revenus, c’est ce qu’ont rapporté, le dimanche 23 juin, les médias israéliens.
Citant des données de l’Autorité de la Population et de l’Immigration (officielle), le site d’information « Zaman Israël » (privé) a déclaré « qu’environ 550 000 Israéliens ont quitté le pays au cours des six premiers mois de la guerre et ne sont pas encore revenus ».
Le site indique que « ce qui aurait pu être une évasion temporaire pour les Israéliens pendant la guerre, ou une difficulté technique pour y retourner, s’est désormais transformé en une tendance permanente (de migration permanente) ».
Selon les dernières données du Département israélien des statistiques datant d’avril dernier, « la population en ‘Israël’ s’élève à 9,9 millions d’habitants, dont plus de deux millions d’Arabes (Les Palestiniens de 1948), 400 000 Palestiniens à Jérusalem-Est et 20 000 Syriens dans le Golan syrien occupé ».
Des millions d’Israéliens ont la double nationalité et possèdent au moins une autre nationalité en plus de leur nationalité israélienne.
Depuis le 8 octobre, les factions palestiniennes et libanaises au Liban, dont le Hezbollah, ont échangé des bombardements quotidiens avec l’armée d’occupation israélienne, ce qui a abouti au déplacement des centaines de milliers de colons du nord de l’entité sioniste (Palestine occupée).
La Résistance islamique au Liban, branche armée du Hezbollah, affirme sa solidarité avec Gaza, en proie à une guerre dévastatrice qui a fait plus de 123 000 martyrs et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus de milliers de personnes portées disparues.