L’ennemi israélien continue de violer l’accord de cessez-le-feu dans le sud du Liban. Le correspondant d’Al-Manar a rapporté samedi que l’armée d’occupation s’est retirée de l’entrée ouest de la localité de Naqoura après avoir érigé un talus de terre au milieu de la route, à proximité de l’armée libanaise qui est restée loin du creusement des terres dans cette région.
Dans une autre agression, les bulldozers de l’occupation ont détruit un certain nombre de vergers de citronniers dans la localité, près du quartier général principal des forces intérimaires et Nations Unies (FINUL).
Vendredi soir, 5 véhicules de l’ennemi israélien ont bloqué la route à l’entrée du village de Der Mimas et ont pénétré dans certaines maisons du quartier est de la localité.
Face à ces violations, une source libanaise a indiqué au quotidien Al-Anbaa que « l’occupation israélienne exploite le cessez-le-feu du côté libanais pour atteindre des objectifs militaires et sécuritaires qu’elle n’a pas pu mettre en œuvre lors de la guerre en raison de la fermeté de la résistance lors des affrontements. L’occupation profite de la trêve actuelle pour se déplacer librement au vu de l’armée libanaise, du Comité international de surveillance du cessez-le-feu et des forces de la FINUL, tout en empêchant l’armée libanaise d’exercer ses fonctions conformément à l’accord du cessez-le-feu ».
La source a ajouté: « L’occupation tente d’imposer sa propre interprétation des termes du cessez-le-feu, notamment en ce qui concerne la liberté de mouvement militaire et sécuritaire, que ce soit dans le sud du fleuve Litani ou même dans son nord. Ces mouvements incluent l’utilisation de l’espace aérien, cibler toute activité qu’elle juge suspecte, ce qui constitue une tentative d’imposer une nouvelle équation d’engagement. Et cela pourrait continuer jusqu’après la fin de la trêve ».
La source a affirmé : « Le Liban, avec toutes ses composantes officielles et populaires, n’acceptera pas cette nouvelle réalité. L’armée libanaise et le peuple dans le sud sont prêts à s’unir pour défendre leurs terres, leurs maisons et leurs ressources, voire reprendre les armes si Israël poursuit ses tentatives de revenir au statu quo qui régnait avant l’an 2000 ».
Et de souligner: « Les mouvements diplomatiques en cours montrent la détermination du Liban à restaurer ses droits et à protéger sa souveraineté. Cependant, le défi demeure dans la capacité de ces efforts à freiner l’occupation et à mettre fin à ses tentatives de changement des règles d’engagement ».
La source a estimé que « la prochaine étape nécessite une position ferme de toutes les parties, et de la communauté internationale d’assumer sa responsabilité afin de faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à ses violations en cours ».