Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa conviction qu’un gouvernement représentatif de toutes les composantes du peuple libanais, garantissant la sécurité de tous ses citoyens, verra bientôt le jour.
Il a également souligné que « la FINUL travaille en étroite collaboration avec l’armée libanaise dans le sud du Liban pour un objectif précis. La présence d’Israël dans le sud doit cesser dans les délais prévus par l’accord de cessez-le-feu, afin de permettre à l’armée libanaise d’étendre son autorité ».
Ces déclarations ont été faites à l’issue de son entretien avec le président du Parlement Nabih Berry samedi à Ain el-Tiné, en présence de la coordinatrice spéciale des Nations Unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, du sous-secrétaire général des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, du commandant de la FINUL, le général Aróldo Lázaro, et du conseiller en communication du président Berry, Ali Hamdan.
Les discussions ont porté sur la situation générale au Liban et dans la région, ainsi que sur les développements politiques et sur le terrain à la lumière des violations continues des termes du cessez-le-feu par « Israël » et de l’occupation de certaines parties des territoires libanais frontaliers du sud.
Le président Berry a salué les positions du secrétaire général des Nations Unies ainsi que les efforts et sacrifices de la FINUL dans le sud et son rôle au sein du Quintette, insistant sur « la nécessité pour l’entité sioniste de respecter le retrait des territoires libanais qu’il occupe encore, conformément aux termes de l’accord, et de mettre fin à ses violations ainsi qu’à la destruction systématique des villages, champs et espaces agricoles et forestiers ».
Source: Médias