Un raid aérien israélien a frappé ce jeudi au cœur de la capitale syrienne.
Selon l’agence officielle Sana, les avions de l’occupation israélienne ont bombardé un bâtiment résidentiel dans le quartier du projet Doumar dans le nord-ouest de Damas.
Le représentant du Jihad islamique en Syrie, Ismaïl al-Sindawi, a déclaré à l’AFP que « le bâtiment ciblé est le domicile du chef du mouvement Ziad Nakhalé. » Selon lui, les locaux étaient en réalité « fermés depuis cinq ans et aucune personne du mouvement ne les fréquentait ».
Selon l’OSDH, l’aviation israélienne a tiré deux missiles contre un bâtiment de ce quartier habité notamment par des dirigeants palestiniens, faisant au moins un mort.
Un photographe de l’AFP a vu la façade du bâtiment de trois étages entièrement détruite, et des flammes s’échappant de l’un des balcons. Des ambulances sont arrivées pour évacuer les blessés.
Israël a confirmé la une frappe aérienne israélienne sur Damas.
« Partout où une activité terroriste sera menée contre Israël, le leader islamiste radical, al-Jolani, verra les avions de l’armée de l’air le survoler et frapper les cibles terroristes », a indiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué, en référence au nom de guerre du président par intérim syrien Ahmad al-Chareh.
L’armée israélienne a pour sa part, indiqué dans un communiqué séparé avoir mené une frappe « contre un centre de commandement (…) appartenant au groupe terroriste palestinien Jihad islamique à Damas ». « Le centre de commandement était utilisé pour planifier et perpétrer les actions terroristes du Jihad islamique contre l’Etat d’Israël », a-t-elle ajouté.
Depuis la chute du régime d’Assad en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités. Le président par intérim Ahmad al-Charaa (Alias Abou Mohamad al-Joulani) répète sans cesse que la Syrie ne sera plus jamais une menace pour Israël.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé le 23 février « la démilitarisation totale du sud de la Syrie » (soit la partie voisine de son territoire, NDLR) et indiqué qu’il ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas.