Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine se sont rencontrés aujourd’hui à l’aéroport d’Alaska. Le sommet a débuté par une conversation dans la voiture du président américain.
Trump a déclaré à Fox News que « si la rencontre avec Poutine ne se déroulait pas bien, je m’en irai ». Il a souligné « qu’il souhaitait un cessez-le-feu en Ukraine et qu’il serait mécontent qu’il n’ait pas lieu aujourd’hui ». Il a ajouté que les Européens ne lui dictent pas la conduite à tenir ».
Les médias russes ont rapporté que « les deux présidents ont entamé des discussions à trois ». Le Kremlin a annoncé le début de la rencontre Trump-Poutine, avec la participation de Lavrov, de l’assistant présidentiel Ouchakov, du secrétaire d’État américain Mike Pompeo et de l’envoyé spécial Vitkov.
Selon l’agence d’informations russe TASS , « le sommet portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne, mais les deux présidents aborderont d’autres sujets. Les deux présidents aborderont également des questions plus vastes visant à garantir la paix et la sécurité, ainsi que des questions internationales et régionales ».
Dans ce contexte, Bloomberg a rapporté que « Washington envisage de menacer d’imposer des sanctions aux compagnies pétrolières russes Rosneft et Lukoil afin de contraindre Poutine à accepter la fin de la guerre en Ukraine ».
Plus tôt, avant de se rendre en Alaska pour un sommet avec Poutine, Trump avait souligné que « les enjeux sont importants », dans une déclaration publiée sur sa plateforme Truth, sans préciser le contexte. Il s’agit de la première visite du président russe aux États-Unis depuis près de dix ans ; sa dernière visite remonte à septembre 2015, où il s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le Kremlin et la Maison-Blanche ont annoncé la semaine dernière que le sommet se tiendrait en Alaska le 15 août. L’assistant du président russe, Iouri Ouchakov, a expliqué que « la tenue du sommet dans cet État est logique compte tenu de la proximité géographique entre les deux pays, de l’autre côté du détroit de Béring ».
Source: Médias