Le président libanais Joseph Aoun a reçu le samedi 23 août la députée américaine Darine Lahoud, en présence de l’ambassadrice des États-Unis à Beyrouth, Lisa Johnson, et de la délégation qui l’accompagnait.
Selon un communiqué de la présidence libanaise, M. Aoun a souligné à Mme Lahoud « l’importance de renouveler le mandat de la FINUL au sud du Liban jusqu’à la pleine mise en œuvre de la résolution 1701, y compris le retrait d’Israël des territoires qu’il continue d’occuper et l’achèvement du déploiement de l’armée libanaise jusqu’aux frontières internationalement reconnues ».
Le président Aoun a également ajouté que le Liban « attendait la réponse israélienne aux propositions présentées par l’envoyé US et son adjoint Tom Barrack et Morgan Ortagus », et que le Liban « n’avait été officiellement informé de l’intention d’Israël d’établir une zone tampon dans le sud ».
L’entretien a été marqué par les félicitations de la députée US à M. Aoun, suite à la décision du gouvernement libanais sur le monopole d’armes.
Il convient de noter que le projet de résolution officiel sur les forces de maintien de la paix au Sud-Liban (Finul) n’a pas encore été soumis au vote lors de la session du Conseil de sécurité de l’Onu prévue le lundi 25 août.
L’occupation israélienne exerce des pressions pour mettre fin à la présence de la FINUL au Liban, et les États-Unis soutiennent le démantèlement de la mission dans un délai de six à douze mois.
Par ailleurs, le site américain Axios, citant deux sources, a révélé que le plan américain pour le Liban sur le désarmement du Hezbollah comprend « l’établissement d’une zone économique pour Trump dans certaines parties du Sud-Liban adjacentes à la frontière » avec la Palestine occupée, d’une manière qui « réponde aux préoccupations sécuritaires d’Israël sans occupation ».