Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs raids sur la bande de Gaza, commettant un massacre quelques heures avant l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu.
La Douzième chaîne israelienne avait précédemment annoncé que l’accord entrerait en vigueur à midi, avant de se rétracter et de démentir cette date. La radio militaire ennemie a indiqué qu’Israël ne lancerait aucune attaque à ce stade, mais qu’il ne retirerait pas ses forces tant que l’accord ne serait pas approuvé par le gouvernement.
Les forces d’occupation ont détruit un immeuble de plusieurs étages sur la tête de ses habitants dans le quartier de Sabra, au sud de la ville de Gaza. La Défense civile a confirmé que « quatre résidents de l’immeuble ont été tués et 40 autres portés disparus lors de l’attaque ».
La chaîne de télévision israélienne a cité un responsable militaire affirmant que l’attaque « a été approuvée par le chef d’état-major et visait un bâtiment où des activités contre les forces armées avaient été observées ».
Le mouvement de résistance Hamas a condamné « le massacre horrible perpétré par l’aviation d’occupation israélienne contre la maison de la famille Ghaboun à l’ouest de la ville de Gaza » le qualifiant de « crime brutal ».
Selon lui, « le gouvernement du criminel de guerre Netanyahu vise à brouiller la situation, à perturber les efforts des médiateurs et à entraver les efforts visant à mettre en œuvre l’accord visant à cesser la guerre et l’agression contre Gaza. »
Par ailleurs, trois Palestiniens, dont deux femmes, ont été tués et d’autres blessés ou portés disparus lors d’une frappe aérienne israélienne qui a visé une maison habitée près du carrefour de Tayaran, dans le centre-ville de Gaza.
Parallèlement, des avions de guerre ont mené plusieurs raids sur le quartier de Zeitoun et la rue al-Nafaq, dans la même ville.
À l’ouest de la ville, des drones ont tiré sur des personnes déplacées à l’intérieur de l’école de Yarmouk, faisant plusieurs blessés.
Le quartier de Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, a été la cible de tirs d’artillerie.
Dans le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville, quatre Palestiniens ont été blessés lors de bombardements ciblant plusieurs zones, tandis que des colonnes de fumée s’élevaient des zones ciblées.
Des tirs nourris et continus provenant de véhicules militaires israéliens ont également été entendus dans divers quartiers de la ville de Gaza, coïncidant avec des bruits de mouvement sur plusieurs lignes de front.
Dans le centre de la bande de Gaza, plusieurs Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens les visant près de la Cité des prisonniers, au nord-ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, alors qu’ils tentaient de rentrer du sud vers le nord par la rue Rashid.
L’artillerie a également ciblé les environs de la Cité des prisonniers avec des obus et des fumigènes.
Dans le sud, un Palestinien a été tué lors de bombardements visant un rassemblement de civils dans le quartier d’Al-Biyouk, au centre de Khan Younès, su sud de l’enclave.
À Khan Younès également, une Palestinienne a été tuée et d’autres blessées lors de bombardements israéliens visant un rassemblement de civils dans la cité résidentielle de Hamad.
Plusieurs Palestiniens ont également été blessés lors de bombardements visant un groupe de civils près du rond-point de Bani Suhaila, à l’est de Khan Younès.
Dans la soirée, l’armée d’occupation israélienne a annoncé avoir frappé « une cellule de terroristes du Hamas dans le nord de la bande de Gaza » arguant qu’elle opérait à proximité de ses forces et qu’elle représentait « une menace immédiate pour les soldats déployés dans la zone ».
Ces violations surviennent malgré l’accord de cessez-le-feu conclu jeudi à l’aube entre le Hamas et « Israël », qui devrait entrer en vigueur plus tard dans la journée après son approbation par le gouvernement israélien.
Avec le soutien des États-Unis, « Israël » commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 67 194 morts et 169 890 blessés, en majorité des enfants et des femmes.
Source: Médias