Le gouvernement français n’en est plus à une humiliation près. Qu’importe la cohérence d’une déclaration si elle peut permettre de déclencher l’engagement total de la clique anglo-sioniste et de pouvoir continuer à leur servir de premier larbin zélé ?
Il n’est plus question pour les Etats-Unis de nous refaire le coup de Colin Powell à l’ONU, évènement encore trop présent dans les esprits et abondamment rafraichi par Internet.
Ce n’est pas non plus le Royaume Uni qui se déshonorera à pratiquer ce type de manipulations hasardeuses qui, tôt ou tard reviendront en boomerang quand les faits seront définitivement établis. Londres continuera comme d’habitude à gérer les évènements de l’arrière, laissant aux autres le soin de se mouiller et de ternir leur prestige.
Il en est de même pour Israël qui se contentera de fournir à l’exécutant tous les élément nécessaires à la construction des arguments permettant d’aller de l’avant, tant pis si ces arguments s’effondrent par la suite.
Il n’est pas utile de revenir, ni sur les détails de ce qui s’est passé à Khan Cheikhoun, ni sur les arguties de Jean-Marc Ayrault. Personne ne croit sérieusement aux accusations portées contre l’armée syrienne, à part ceux qui se foutent complètement de ce qui se passe là-bas. Notons que Jean-Marc Ayrault n’en est pas à son premier essai de vendre des preuves bancales du même genre que celles qu’il prétend apporter aujourd’hui, toujours pour le même but ; massacrer des Syriens (pour les soulager de leurs souffrance ?).
Entrer dans les détails, ce serait trop leur faciliter la tâche dans leur entreprise d’enfumage en donnant l’impression qu’il y aurait des doutes sur la responsabilité de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun ou des points à éclaircir. Or il n’y en a pas, et s’il y en avait, les organisations internationales d’enquêtes spécialisées existent pour faire le travail pour lequel elles ont été créées.
Jean-Marc Ayrault veut faire croire au monde que les conclusions du gouvernement français sur la responsabilité du gouvernement syrien et de Bachar Al Assad lui-même sont neutres et impartiales. Il aura du mal.
Dans cette affaire de gaz toxiques, il y a trois groupes de protagonistes qui sont :
Le gouvernement syrien
Les divers groupes terroristes qui infestent la Syrie, que les puissances occidentales ne voient que comme des rebelles.
Ces rebelles sont pleinement soutenus par les pays anglo-sionistes et par la France qui sont, de facto, partie prenante dans toutes les actions effectuées sur le terrain par leurs protégés.
En se positionnant du côté des « rebelles », la France devient complice de toute action dont ils seront accusés. Son témoignage en leur faveur n’a aucune valeur tant qu’il n’a pas été vérifié par une source indépendante.
Damas, Téhéran, Moscou et d’autres, ont demandé en vain une enquête internationale. Comme il fallait s’y attendre, la France et ses alliés sponsors des terroristes ne veulent pas entendre parler d’une enquête sérieuse et indépendante, ce qui prouve, s’il en était besoin, que la vérité ne les intéresse pas, et qu’ils ne voient dans l’attaque chimique de Khan Cheikhoun qu’un moyen de continuer et d’intensifier leur programme de changement de régime en Syrie.
Source: Réseau International