Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, lundi 16 avril au Luxembourg, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont échoué à faire adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran.
Selon l’agence de presse Mehr News qui cite Reuters, entre autres, l’Italie a exprimé lors de cette réunion son opposition à l’adoption d’un nouveau train de sanctions anti-iraniennes. » Rien ne dit que de telles mesures punitives pourraient convaincre le président américain, Donald Trump, de rester dans l’accord nucléaire [connu sous le nom du Plan global d’action conjoint, PGAC] « , a argué le représentant d’Italie.
Les ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand avaient l’intention de faire adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran, afin de persuader, comme ils le prétendent, le président américain Donald Trump, de ne pas abandonner l’accord sur le nucléaire iranien ; ils ont fini par renoncer à cette décision.
En fait, des diplomates européens n’ont pas dissimulé leur inquiétude que « l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran fasse totalement échouer l’accord conclu en 2015 entre les puissances et l’Iran sur le programme nucléaire iranien ». À ce sujet, des experts politiques disent que les Européens ne pourraient pas se passer facilement des intérêts économiques que leur apporterait le commerce avec l’Iran.
En janvier, le président des États-Unis, Donald Trump, a évoqué un éventuel retrait de son pays de l’accord nucléaire, le 12 mai, date butoir qu’il a donné aux Européens pour « durcir le texte ».
Alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), menant des inspections en Iran pour vérifier le respect de l’accord, a plus d’une fois confirmé que Téhéran « tenait ses engagements », Donald Trump prétend que les garanties de sécurité internationale ne sont pas suffisantes, pour empêcher ce qu’il appelle « les efforts de l’Iran pour accéder à l’arme atomique ».
Source: PressTV