Depuis 2011, les autorités de sécurité de Bahreïn n’ont eu de cesse d’intensifier les mesures coercitives à l’encontre du chef spirituel des musulmans chiites, assigné à résidence.
Afin d’asphyxier toute contestation, les forces sécuritaires bahreïnies ont placé cette fois des rouleaux de barbelés autour de la maison du cheikh Issa Qassem dans le quartier d’al-Diraz à l’ouest de Manama.
Les photos affichées jeudi sur le web site du journal numérique Bahrain Mirror sont elles-mêmes très parlantes.
Des photos ont montré la construction de barrières de béton et de barbelés pour s’assurer que les citoyens ne puissent pas accéder, même de loin au Cheikh.
Les entrées ont presque toutes été barrées par des grillages en fer, des murets de béton. Des caméras vidéosurveillance et des projecteurs installés un peu partout traquent le moindre mouvement suspect aux alentours.
Des policiers en tenue antiémeute patrouillant à proximité, affirmait également un article du journal Le Monde, intitulé « sept ans de répression ».
Et l’article de ce journal français a ajouté : la localité de Diraz, dans le nord-ouest du royaume, peuplée de 20 000 habitants, est soumise à un quasi-blocus, continu. Les résidents de Diraz ont droit à un contrôle régulier de leurs papiers d’identité.
Cheikh Qassem, un octogénaire réputé par sa tolérance, s’est attiré les foudres du régime qui l’a déchu de sa nationalité pour avoir réclamé des réformes constitutionnelles dans ce petit royaume du Golfe, soumis à l’hégémonie de l’Arabie saoudite.
Source: PressTV + AlManar