Le nouveau numéro un du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a livré son operandi modus pour faire face aux ennemis de l’Iran.
Désigné par le guide suprême à la tête de cette puissante organisation militaire, au lendemain de son inscription sur la liste noire des Etats-Unis, le général Hussein Salami a laissé entendre qu’elle devrait élargir son cadre d’action vers le monde entier.
« Nous devons élargir le cadre de nos capacités au-delà de la région, vers le monde, pour faire en sorte qu’aucun point de l’ennemi dans le monde ne puisse être à l’abri », a-t-il affirmé lors des cérémonies de départ de son prédécesseur, le général Mohamad Ali Jaafari.
Il avait auparavant évoqué la deuxième phase de la révolution islamique en Iran, laquelle avait été précédemment développée par l’imam Khamenei : «nous devons transformer notre pouvoir islamique en une civilisation. Les Gardiens de la révolution devraient avoir l’aptitude d’assumer leur rôle dans cette deuxième phase de la révolution ».
Dans son allocution, il a tenu à rendre hommage à l’unité al-Quds de CGRI, chargée des missions extérieures et à son commandant charismatique et très populaire en Iran le général Qassem Souleimani.
« La force al-Quds qui fait partie des gardiens de la révolution, sous la direction de son commandant brave et courageux a franchi beaucoup de montagnes et de vallées pour mettre fin à l’hégémonie des Etats-Unis au Moyen-Orient et elle est arrivée jusqu’à la mer Rouge, transformant des pays islamiques en une terre de lutte », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « nos frontières ont été assurées grâce aux actes héroïques des forces terrestres ».
Salami a aussi rendu hommage à la force aérospatiale des Gardiens et surtout à « ses exploits des villes balistiques souterraines,… et à ses capacités de tirs de missiles contre les ennemis de l’Islam ».
La force navale des CGRI, qui « a coupé les mains des agresseurs américains » a eu aussi sa part des hommages de ce chef militaire.
Il en est de même pour la force de mobilisation populaire des Bassidjs, dont il a salué la prestance, surtout durant les inondations qui ont frappé d’innombrables provinces iraniennes ces dernières semaines. « Les Bassidjs nous ont permis de savourer les moments d’êtres proches du peuple ».
Et le général Salami de conclure: « Aujourd’hui, les Gardiens de la révolution poursuivent leur chemin vers le sommet de leur popularité, de leur force, de leur grandiose et de leur pouvoir ».
Source: Divers