L’ancien ministre israélien de la guerre, Avigdor Lieberman, a critiqué les menaces du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à l’encontre du Hezbollah. Pour Lieberman, ces menaces sont identiques à « un chien qui aboie et ne mord pas ».
Netanyahu a prévenu, le dimanche 14 juillet, le Hezbollah qu’Israël lui infligerait un coup « dévastateur » en cas d’attaque contre l’entité sioniste.
« Au cours du week-end, nous avons entendu (Sayed Hassan) Nasrallah se vanter de ses projets d’attaque », a déclaré M. Netanyahu lors du Conseil des ministres, en référence au chef du Hezbollah. « Soyons clairs. Si le Hezbollah ose commettre l’erreur d’attaquer Israël, nous lui infligerons un coup militaire dévastateur », a-t-il ajouté.
Le numéro un du Hezbollah a affirmé vendredi soir qu’Israël ne sera pas « épargné » en cas de guerre entre les Etats-Unis, alliés d’Israël, et l’Iran.
Dans une interview accordée à la télévision al-Manar, Sayed Nasrallah a prévenu que les principales installations israéliennes le long de la côte méditerranéenne, notamment à Tel-Aviv, étaient « à portée » des missiles du Hezbollah. « L’Iran a la capacité de bombarder Israël avec force et férocité », a-t-il ajouté.
Ces menaces interviennent alors que la crise qui caractérise depuis 40 ans les relations entre les Etats-Unis et l’Iran connaît un nouvel accès de fièvre, sur fond d’escalade dans la région du Golfe et d’inquiétudes pour la survie de l’accord nucléaire iranien, menacé depuis que les Etats-Unis s’en sont retirés et ont rétabli de lourdes sanctions contre l’Iran.
Sources: AlAkhbar + AFP