L’Arabie saoudite et les Emirats ont fourni à divers groupes, très hétéroclites, des équipements ultramodernes et ont eux-mêmes déployé des forces spéciales au Yémen.
Officiellement, les Saoudiens commandent cette coalition, mais les Emiratis sont très actifs, en particulier dans le Sud, où ils ont formé une force, « Cordon de sécurité », liée au Conseil de transition du sud (STC), puissant mouvement séparatiste.
Les séparatistes du Sud
Le mouvement sudiste, qui milite pour la sécession des territoires de ce qui constituait le Yémen du sud, pays indépendant avant 1990, fait partie du camp antirebelles. Mais en janvier 2018, de premiers affrontements l’ont opposé aux unités du président Hadi, que les séparatistes accusent de « corruption » et de « flirt » avec le parti islamiste Al-Islah.
Les Emirats sont hostiles au président Hadi et aux islamistes d’Al-Islah, tandis que les Saoudiens s’en accommodent.
Les séparatistes sont regroupés au sein du STC, présidé par Aidarous al-Zoubeidi qui entretient des relations étroites avec les Emirats. M. Zoubeidi est un ancien gouverneur de la province d’Aden, limogé par le président Hadi en 2017. La force « Cordon de sécurité », liée au STC et formée par les Emirats, est puissante dans le sud.
D’autres groupes
« Les Géants » et « Les Forces d’élite » ont été formés avec l’assistance des Emirats.
« L’Armée nationale » est fidèle au vice-président Ali Mohsen al-Ahmar, réputé proche des islamistes d’Al-Islah et protégé par Ryad.
Source: Avec AFP