Le numéro un du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a tenu à commenter les dernières évolutions survenues ces derniers jours dans le nord est syrien, d’où les Etats-Unis ont décidé de retirer leurs forces, laissant le libre champ à la Turquie pour y établir sa zone de sécurité.
« Quiconque se fie aux Américains ou mise sur les accords conclus avec eux finira par être trahi », a-t-il assuré lors de son discours de ce mardi 8 octobre de l’après Achoura.
Estimant que les Etats-Unis ont abandonné les kurdes à leur sort, il a averti : « c’est le destin de quiconque voudrait miser sur les Etats-Unis ».
Selon lui toutes les expériences montrent bien que « les Etats-Unis ne gardent pas leurs alliés et ne respectent pas leurs accords ».
Sayed Nasrallah s’est arrêté sur les différentes réactions israéliennes à cette décision, des réactions plutôt inquiètes qui en appellent à ce qu’Israël compte sur lui-même.
« C’est comme si la catastrophe est tombée dans le nord syrien et le deuil se fait en Israël », a-t-il commenté, non sans ironie.
L’an dernier, le secrétaire général du Hezbollah libanais avait demandé aux Kurdes de Syrie de ne pas faire confiance aux Américains, et les a appelé à retourner vers le giron de l’Etat syrien et à négocier avec son gouvernement.
Sur ce point, un chef des Forces démocratiques syriennes, a assuré ce mardi 8 octobre que sa milice à majorité kurde pourrait entamer un dialogue avec le gouvernement syrien.
« Les autorités kurdes pourraient entamer des pourparlers avec Damas ou avec le côté russe pour remplir le vide ou faire face à l’assaut turc », a averti Badrane Jia Kourd , selon l’agence Reuters.
Source: Divers