Lors de sa rencontre avec Faleh al-Fayad, le président syrien Bachar Assad a affirmé que Damas utiliserait tous les moyens légitimes dont il dispose pour répondre à l’agression turque.
« Certains pays étrangers n’ont pas l’intention de mettre fin à leur convoitise dans la région. L’offensive turque en Syrie est la continuation de ces politiques bien qu’elle soit perpétrée sous des prétextes mensongers », a affirmé M.Assad.
Faleh al-Fayad, conseiller à la sécurité nationale irakienne et un des hauts dirigeants du Hachd al-Chaabi, est arrivé, le jeudi 17 octobre en Syrie, en vue de discuter avec les responsables syriens de l’agression turque dans le nord de la Syrie.
« La situation à la frontière irako-syrienne, la lutte contre le terrorisme et la situation de la région après les opérations militaires turques en Syrie étaient au menu de ces rencontres », a rapporté la chaine libanaise Al-Mayadeen.
Le conseiller à la sécurité nationale irakienne a remis la lettre du Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, au président syrien. « Cette lettre porte sur le développement des relations bilatérales et de la coordination au plus haut niveau en matière de lutte contre le terrorisme et la sécurité des frontières », selon le communiqué de la présidence irakienne.
Adel Abdel Mahdi a également demandé dans ce message l’établissement des coopérations économiques et l’ouverture de point de passage entre les deux pays.
Dimanche dernier, une autorité militaire irakienne a affirmé qu’environ une dizaine de milliers de soldats et de forces de sécurité avaient été envoyés à la frontière avec la Syrie dans l’ouest de Mossoul, lisière avec les provinces de Deir ez-Zor et Hassaké, en prévention de l’infiltration des terroristes de Daech.
Un jour avant, 4 militaires irakiens dont un officier ont péri lors d’une attaque perpétrée par les daechistes contre un poste de sécurité à l’ouest de Mossoul, à la frontière avec la Syrie.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient prétendu dimanche dernier qu’après les frappes aériennes et les tirs d’obus d’artillerie de l’armée turque contre la région d’Aïn Issa dans le nord de la province de Raqqa, quelque 785 Daechistes se sont évadés d’un camp dans cette zone.
Toutes ces évolutions ont amené Bagdad qui venait de nettoyer le territoire irakien de la présence de Daech, de prendre de nouvelles mesures en vue d’empêcher l’infiltration de terroristes en Irak.
Source: Avec PressTV