Des experts égyptiens et saoudiens sont arrivés sous la protection américaine dans le nord-est de la Syrie, pour étudier et évaluer les puits de pétrole occupés et pillés par les forces d’occupation américaines.
L’agence de presse turque « Anatolie », citant des sources locales en Syrie a indiqué dans son édition arabophone: « 15 ingénieurs égyptiens et saoudiens sont arrivés au champ pétrolifère d’Omar, qui est sous le contrôle des groupes armés kurdes dans la province de Deir Ezzor, à l’est de la Syrie ».
C’est le plus grand gisement pétrolier terrestre en Syrie.
Les sources locales ont indiqué sous le couvert de l’anonymat que le groupe d’ingénieurs et de techniciens est arrivé dans la région le vendredi 13 décembre dernier à bord d’hélicoptères américains.
« La mission du groupe consiste à réhabiliter le champ, à augmenter sa production de pétrole et à former ses ouvriers », ont-elles signalé.
Selon l’agence turque, la direction du gisement en question qui a été confiée au milices kurdes de Forces démocratiques syriennes, sur nomination de l’occupation américaine, avait annoncé la semaine dernière son besoin en travailleurs spécialisés. Elle a souligné que le champ « Omar » est le plus grand champ pétrolier syrien, et que sa production avant le déclenchement de la crise en Syrie, à la mi-mars 2011, atteignait les 27 000 barils par jour.
À leur tour, les sites Web de l’opposition syrienne ont rapporté que l’arrivée de cette équipe dans le champ d’Al-Omar est survenue à un moment où des informations parlaient de la possibilité que le régime saoudien commence à investir dans ce domaine par le biais de sa société Aramco. D’autant qu’une mission officielle de la société est récemment venue voir le champ en question.
Auparavant, le 3 décembre dernier, c’est une délégation des FDS qui s’était rendue en Arabie, selon le journal russe « Nezavisimaya ».