Nouvelle révélation sur le satellite iranien Nour-1 lancé le mercredi 22 avril: il tourne 16 fois autour de la terre par jour, à 430 km et ses capteurs devraient commencer à fonctionner dans une dizaine de jours a indiqué le chef de l’Unité spatiale de la force aérospatiale du corps des gardiens de la révolution (CGRI), le général Ali Jaafar Abadi.
De plus, le CGRI compte fabriquer d’autres satellites dans l’avenir, a-t-il précisé indiquant que les travaux sont en cours pour achever le satellite Nour-2.
« Notre prochaine démarche consistera à le placer sur orbite », a-t-il précisé.
Selon lui, les prochains satellites seront plus grands que Nour-1 et pourront être orbités sur des distances plus lointaines.
Garantir une suprématie militaire
Le numéro du CGRI a pour sa part expliqué les acquis de ce satellite.
« Pour une force militaire importante telle que le CGRI, accéder à la technologie aérospatiale est une nécessité permettant de garantir la suprématie militaire », a souligné le général de division Hussein Salami
Il estime que sans ce pouvoir aérospatial, les puissantes armées du monde ne peuvent prétendre de nos jours à aucune planification globale en matière de défense.
« De ce point de vue, accéder à cette technologie “supériorisante” peut rehausser jusqu’à l’espace notre zone d’action et étendre nos capacités s’avère un acquis stratégique. Cet acquis important nous permet d’enregistrer un essor dans le sens du développement de nos capacités stratégiques informationnelles », s’est réjoui le général Salami.
« Nous sommes capables aujourd’hui d’observer la planète depuis l’espace ; cela signifie l’extension en termes de renseignement stratégique des forces défensives puissantes du CGRI. La mise sur orbite du satellite multifonctionnel Nour renforce le poids stratégique de la RII sur le plan de la TI et en matière de guerre de renseignement. (…) Accéder à ces technologies marque une réussite énorme pour l’Iran islamique, puisqu’il s’agit des “technologies supérieures” sur le plan mondial, qui impliquent les lignes de front et l’éminence des recherches technologiques. »
Salami a pourtant affirmé que le tir de satellite ne se limite pas seulement aux questions défensives et militaires, ajoutant que « cet acquis important serait le prélude à d’autres grands succès dans divers domaines ».
Made in Iran
« Toutes les composantes de cette technologie de tir et de la mise sur orbite, y compris le lanceur et le satellite même, ont été réalisées sans aucune dépendance envers les puissances étrangères et en s’appuyant sur le savoir-faire indigène du pays d’ailleurs frappé de sanctions », a également souligné le général de division Salami.
Et d’ajouter : « La réalisation de cet acquis transmet un message en ce sens que les sanctions, loin de pouvoir entraver notre progrès, ont, au contraire, réanimé le moteur de nos progrès en termes de technologies nouvelles, permettant au pays de devenir une grande puissance régionale, et dans un avenir pas très loin, une puissance mondiale. »
Pour finir, le commandant en chef du CGRI a tenu à dire que cet important acquis aérospatial avait été obtenu conformément aux recommandations du Leader de la Révolution islamique qui a récemment insisté sur la « stratégie de se renforcer chaque jour davantage ».
« Cette nouvelle prouesse montre que nous sommes capables d’enregistrer des succès fulgurants et impressionnants dans n’importe quel domaine, et cela, en nous en remettant à Dieu et en nous appuyant sur nos atouts », a-t-il conclu.
Sources: Al-Alam, Press TV
Source: Divers