A l’approche des présidentielles aux Etats Unis, l’administration de Donald Trump s’active à un nouveau « deal » entre ‘Israël’ et un pays arabe. Selon le journaliste israélien, Barak Ravid, une négociation « décisive » a débuté lundi à Dubaï entre des représentants américains, soudanais et émiratis (les Émirats venant d’établir des relations directes avec Israël), rapporte France-Inter.
Le gouvernement soudanais demanderait aux États-Unis une aide globale de trois milliards de dollars et son retrait de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme.
Pour cela, deux étapes doivent être franchies : premièrement, le Soudan doit indemniser des proches d’Américains tués dans deux attentats perpétrés en 1998 contre des ambassades américaines en Afrique.
Selon un ministre soudanais, les deux pays sont « très proches de la signature ».
Deuxièmement, une loi ad hoc est nécessaire. Le Congrès pourrait l’adopter si – dans le même temps – le Soudan reconnait ‘Israël’.
Ce serait alors un nouveau succès électoral pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu après la normalisation des relations avec Bahreïn et les Émirats Arabes Unis.
Il convient de rappeler que c’est au sommet de Khartoum que la ligue arabe a fixé sa ligne d’intransigeance sur le conflit israélo-palestinien avec les trois « non » : non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël, non à toute négociation avec Israël.
Selon la chaîne israélienne de langue arabe i24, Netanyahu devrait bientôt rencontrer le chef militaire du Soudan, Abdel Fatah Bourhane en Ouganda.
Se sentant de plus en plus trahie, l’Autorité Palestinienne a démissionné de la présidence du comité des ministres des Affaires Étrangères de la Ligue arabe.