Au moment où se tenait le 5ème round des négociations indirectes entre le Liban et l’entité sioniste pour délimiter les frontières maritimes, sous le parrainage des Nations unies et la médiation des Etats-Unis, l’entité sioniste a violé les eaux territoriales et l’espace aérien libanais.
Une canonnière appartenant à l’ennemi israélien a violé ce mardi 4 mai les eaux territoriales libanaises au large de Ras al-Naqoura, au sud du Liban. Le bateau israélien s’est immiscé pendant quatre minutes sur une distance d’environ 166 mètres, a indiqué le commandement de l’armée libanaise, dont la direction d’orientation a indiqué que cette violation fera l’objet d’un suivi en coordination avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban.
Selon le correspondant de la télévision al-Manar dans le sud, un bateau appartenant à l’armée libanaise s’est pointé en face du bateau israélien. Ils étaient séparés par la ligne de bouées que le Liban rejette dans les négociations indirectes.
Simultanément, rapporte le correspondant de l’agence officielle ANI, des avions de combat israéliens ennemis ont violé l’espace aérien au-dessus du Liban-sud, de Naqoura jusqu’à Tyr.
L’avion a survolé à basse altitude l’espace aérien tandis que la Finul effectuait des patrouilles dans la région et sur les plages, à l’ombre du déploiement massif de l’armée libanaise et de la mise en place de points de contrôle dans la zone.
Cette démonstration de force israélienne a été réalisée alors que se tenait le cinquième round des pourparlers indirects sur la démarcation des rontières maritimes, après une suspension de 5 mois. Il s’est achevé en début de soirée et selon certains médias libanais, il devrait se poursuivre le mercredi 5 mai.
La présidence libanaise a déclaré que le chef de l’Etat libanais Michel Aoun a été informé la délégation libanaise des délibérations de la réunion. Elle lui a fait part que la délégation américaine a demandé que les négociations se limitent aux lignes israélienne et libanaise livrées aux Nations Unies.
Sachant que le Liban a introduit un changement à la ligne de démarcation qui avait été fournie dans le passé aux Nations Unies. Elaborée lorsque Fouad Siniora était Premier ministre, elle ne respectait pas les lois internationales.
Révisée par l’armée libanaise, la nouvelle démarcation accorde au Liban 2290 km2 de plus aux 860 voulus par les Etats-Unis.
Le lundi 3 mai, lors de sa rencontre avec la délégation libanaise qui participe aux tractations indirectes avec l’entité sioniste, le président Aoun a insisté sur la nécessité de corriger les frontières maritimes en fonction des lois et des règles internationales.
Lors de sa rencontre avec elle, à l’issue de la réunion de mardi, le chef de l’Etat lui a donné ses directives « que la poursuite des négociations ne devrait pas être liée à des conditions préalables.
« Elle doit adopter le droit international qui reste la base pour assurer la poursuite des négociations, pour parvenir à une solution juste et équitable que souhaite le Liban afin de préserver l’intérêt suprême national et la stabilité, ainsi que le droit des Libanais à investir leurs richesses », a-t-il insisté, selon ANI.
Source: Divers