« Israël » prend au sérieux les accusations selon lesquelles le logiciel développé par la firme israélienne NSO a été utilisé contre des personnalités publiques à travers le monde, a déclaré le ministre israélien de la Défense lors d’une visite en France.
Benny Gantz a rencontré dans la journée à Paris son homologue française Florence Parly afin de partager les premiers éléments recueillis par le gouvernement israélien dans le dossier Pegasus concernant la France.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de l’entretien, les services de Benny Gantz ont déclaré qu' »Israël prend au sérieux les accusations » et accorde des licences informatiques « seulement aux nations et États, et seulement dans le but de lutter contre le terrorisme et la criminalité ».
Selon une enquête menée par un consortium de 17 médias dont Le Monde et Radio France, les services du renseignement marocains ont utilisé le logiciel Pegasus de NSO à des fins de piratage ou de tentative de piratages des téléphones du Président français Emmanuel Macron.
Après les révélations sur le logiciel Pegasus dans la presse, une équipe interministérielle a été mise sur pied en « Israël » pour analyser un éventuel usage détourné de ce logiciel.
NSO a rejeté les accusations, assurant que Pegasus était seulement destiné aux agences gouvernementales afin de les aider à lutter contre la criminalité et le terrorisme.
La visite de Benny Gantz à Paris était programmée avant que n’éclate l’affaire Pegasus.
Source: Sputnik