Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré : « Nous célèbrerons dans quelques jours, le 11 novembre, le jour du martyr du Hezbollah, le martyr qui a changé l’équation, de la déception à la gloire, de la frustration à l’espoir, de la défaite à la victoire, et de la reddition à la fermeté.
Il a poursuivi : « Nous n’avons pas connu dans notre histoire ce niveau de gloire, sauf par la bénédiction des martyrs et de leurs sacrifices, de ceux de leurs familles, des blessés et de tous les moudjahidines qui répondent à leur devoir d’obéir au Dieu Tout-Puissant ».
Cheikh Qassem a souligné que « la cause la plus honorable est celle de la résistance, car elle hausse notre position, libère notre terre et notre peuple, restaure notre dignité et prépare l’avenir de nos enfants. Tandis que tous ceux qui courent pour normaliser leurs relations avec l’ennemi israélien, que ce soit de manière officielle ou officieuse, ceux-là ont trahi la cause de la Palestine, la cause de la nation et l’avenir des générations ».
Par ailleurs, Cheikh Qassem a souligné que « l’Arabie saoudite a provoqué un problème avec le Liban, sous prétexte d’être offensée à cause d’une déclaration du ministre de l’Information George Kordahi avant qu’il ne devienne ministre, dans laquelle il a estimé que ce qui se passe au Yémen est une guerre futile. Sa pensée et ses convictions, qui sont justes, n’ont visé ni le Royaume ni ses résidents.
« Il s’est avéré plus tard, à travers les déclarations du ministre saoudien des Affaires étrangères que le problème ne réside pas dans les propos de M. Kordahi mais dans le Hezbollah, sa présence et ses capacités au Liban. Sauf que l’Arabie ne dispose plus des moyens pour tenter d’attaquer le Hezbollah, les saoudiens ont pris pour prétexte une déclaration normale. Mais lorsqu’elle s’est révélée ridicule et sans valeur, ils ont dû préciser que le problème vient du Hezbollah », a-t-il poursuivi.
Cheikh Qassem a déclaré : « Ce qu’il faut est que celui a agressé, c’est-à-dire l’Arabie saoudite, se rétracte et s’excuse auprès du peuple libanais ».
Il a ajouté : « Nous avons toujours eu des relations normales avec l’Arabie saoudite et avec les autres, mais sous le titre du respect mutuel et de la dignité, et donc nous refusons toute relation qui porte des conditions ou des diktats, nous sommes pour une relation indépendante entre deux pays”.
Il a souligné que « l’Arabie saoudite n’est pas satisfaite du Premier ministre Najib Mikati, ni de l’ensemble du gouvernement. Elle n’était pas non plus satisfaite de la formation du gouvernement précédent par le Premier ministre Saad Hariri, et donc elle n’est pas satisfaite de toute cette formation existante. La raison en est qu’elle avait un Premier ministre qu’elle voulait exiger pour le Liban mais il n’a pas pu accéder à ce poste ».
Source: Al-Manar