Le président libanais, le général Joseph Aoun, a annoncé que « la décision de la monopolisation par l’Etat des armes était prise et irréversible ».
S’adressant vendredi à une délégation du Conseil des relations arabes et internationales au palais de Baabda, M. Aoun a déclaré que « la décision sur la guerre et la paix relève de la compétence du Conseil des ministres », soulignant que « la question de la normalisation ne fait pas partie de la politique étrangère libanaise actuelle ».
Il a ajouté : « La paix est l’état de non-guerre, et c’est ce qui compte pour nous au Liban en ce moment.»
Le Président de la République a souligné « l’importance de l’unité du Liban et de la coopération de toutes les parties avec l’État, afin de protéger et de fortifier le pays et de faire face à toute conspiration potentielle.»
Il a également salué « le rôle joué par le président du Parlement, Nabih Berri, dans sa contribution à la stabilité, son soutien aux efforts de reconstruction de l’État et la réalisation du principe du monopole des armes. »
Concernant les relations avec la Syrie, Aoun a souligné sa volonté d’établir de bonnes relations avec ce pays, tout en insistant sur la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’un ou l’autre pays.
De son côté, le président du Conseil des relations arabes et internationales, Mohammad Jassim Al-Saqr, a déclaré : « Nous sommes conscients que le Liban est confronté à des défis majeurs, mais nous pensons que des solutions existent et sont claires.»
Il a souligné que « le discours inaugural (du chef del’Etat, ndlr) constitue une feuille de route claire pour la construction de l’État, mais sa mise en œuvre est difficile compte tenu des obstacles, notamment la question des armes. »