L’évacuation des civils de l’usine métallurgique et sidérurgique Azovstal où sont retranchés les derniers soldats ukrainiens et combattants du régiment néonazi Azov de Marioupol a repris après une suspension due au bombardement de certains de ses sites par l’armée russe.
Pendant la journée du 6 mai, 51 d’entre eux ont pu en être évacués selon un correspondant de l’agence Tass. Un chiffre confirmé par la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk sur Telegram, selon RT.
Le 4 mai, la Défense russe avait annoncé unilatéralement l’instauration d’un cessez-le-feu ainsi que l’ouverture d’un couloir humanitaire pour l’évacuation des civils du complexe industriel les 5, 6 et 7 mai.
Plus de 200 civils pourraient encore se trouver dans les sous-sols d’Azovstal, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Mais la correspondante du Donbass Insider Christelle Néant a révélé que les soldats ukrainiens ont exigé une tonne de nourriture et de médicaments en échange de la libération de 15 civils.
«Pendant les négociations, ils nous ont proposé d’échanger des otages civils – 15 contre une tonne de nourriture et de médicaments – et ils ont prévenu que personne d’autre ne sera autorisé à se rendre en Ukraine, désormais ils seront uniquement échangés », a déclaré un représentant du quartier général de l’opération de libération de l’usine.
Les exigences des soldats ukrainiens du régiment néonazi Azov ont fait réagir le porte-parole de la Douma russe, Viatcheslav Volodine, qui a souligné que leur exigence révélait leur vrai visage, qui est la raison pour laquelle la Russie a décidé d’intervenir en Ukraine.
« On a appris que les combattants d’Azovstal ont proposé d’échanger les civils présents contre de la nourriture et des médicaments. […] Après de telles déclarations, y a-t-il encore quelqu’un qui ne sait pas qui affrontent nos soldats et nos officiers en Ukraine ? Pensez-y, d’abord ils ont attiré les gens vers l’usine, puis ils se sont cachés derrière eux comme un bouclier humain, et maintenant ils veulent les échanger contre de la nourriture, estimant la vie humaine à 66,6 kg. Ils n’ont qu’un seul but : sauver leur peau. La seule chose pire que le cannibalisme est de manger les otages. Un comportement typique de terroriste. Que vont dire maintenant ceux qui ont défendu ces monstres ? Voici un exemple clair de ce que sont les nazis et pourquoi il faut s’en occuper », a-t-il déclaré sur sa chaîne Telegram.
La correspondante du Donbass Insider a rendu compte des témoignages des civils qui sont sortis d’Azovstal. Ils ont déclaré avoir été retenus contre leur gré dans les sous-sols, ce qui prouve selon elle que les civils ne sont que des boucliers humains et des otages pour les soldats ukrainiens du régiment néo-nazi Azov.
Une première évacuation des civils avait eu lieu les 29 et 30 avril puis le 1er mai. Mais « l’armée russe a dû interrompre cette évacuation pour bombarder l’usine afin éliminer les positions de tir que ces derniers avaient installées grâce au cessez-le-feu », a précisé Mme Néant.
Selon elle, ces bombardements ont duré deux jours et après s’être assurée que les positions de tir étaient détruites, l’armée russe a annoncé de nouveau qu’un cessez-le-feu et des couloirs humanitaires seraient remis en place les 5, 6 et 7 mai pour poursuivre l’évacuation des civils encore présents dans les sous-sols d’Azovstal.
Source: Divers