Le vice-ministre de la Défense, le général de brigade Mahdi Farahi, a révèlé que 51 villes iraniennes sont équipées d’installations et d’équipements nécessaires pour faire face à toute menace biologique ou chimique.
Le vice-ministre de la Défense, a souligné que le ministère « a équipé 51 villes du pays en installations et équipements nécessaires au plan de la défense passive ».
« Un quartier général de la défense passive a été établi pour effectuer des tâches telles que l’identification et la surveillance des menaces, et la fourniture et la coordination des infrastructures physiques, dans le but de répondre à ces menaces », a-t-il ajouté.
Le généralFarahi a souligné que le ministère « est désormais en mesure d’identifier les menaces grâce aux infrastructures qui ont été mises en place pour faire face à toutes sortes de menaces biologiques, radiologiques et chimiques ».
L’année dernière, l’ancien ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, a souligné l’importance d’être prêt à faire face à toute menace nucléaire, biologique ou chimique.
« Nous devons être prêts à défendre notre nation contre toutes les menaces que l’ennemi pourrait utiliser contre nous un jour, y compris les armes chimiques, nucléaires et biologiques », a-t-il déclaré.
Pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), la ville de Sardasht, au nord-ouest de l’Iran, a été attaquée à l’arme chimique de la part des forces de feu l’ancien président Saddam Hussein.
Le bilan officiel de l’attentat à l’époque s’élevait à 119 morts et 1518 blessés, notant qu’un certain nombre d’habitants de la ville souffrent encore des effets de l’attaque à ce jour. Cet attentat à la bombe est la première utilisation d’une arme chimique contre un rassemblement de civils.
Source: Divers