À quelques jours des élections américaines de mi-mandat qui pourraient avoir un impact sur l’aide financière des États-Unis en Ukraine, Joseph Keith Kellogg, ex-conseiller à la sécurité nationale sous Donald Trump, a pointé la somme que Washington a donnée à Kiev.
« Nous avons fourni 18 milliards de dollars en aide économique, humanitaire et militaire. Un gros chiffre, si vous le mettez en terme horaire il s’avère que les États-Unis allouent environ 2,5 millions de dollars par heure à l’Ukraine. C’est l’argent des contribuables américains. Et encore une fois sans aucune comptabilité », a déclaré le général retraité sur Fox News, rapporte Sputnik.
Il a évoqué une étude de l’Institut pour l’économie mondiale de Kiel selon laquelle Washington avait fourni deux fois plus d’argent à Kiev que l’ensemble des pays européens.
« Il faut expliquer aux Américains pourquoi nous faisons cela, est-ce que nous devons être présents en Ukraine et quelle est l’issue (du conflit) souhaitable », a remarqué Joseph Keith Kellogg.
Le dernier volet de l’assistance
Le 4 novembre Washington a annoncé un nouveau programme d’aide militaire d’une valeur de 400 millions de dollars à l’Ukraine.
Ce volet inclut entre autres un financement pour le transfert de missiles de défense antiaérienne Hawk, de 1.100 drones Phoenix Ghost, la modernisation de 45 chars T-72B, selon le Pentagone.
Élections de mi-mandat
Le soutien financier de l’Ukraine a été à plusieurs reprises une cause de désaccord entre les Démocrates et les Républicains. Ainsi, en septembre, l’élue républicaine Lauren Boebert a déclaré que les États-Unis n’étaient « pas un guichet automatique » pour allouer des fonds.
Récemment, dans une interview auprès de Punchbol News, Kevin McCarthy, actuellement chef de la minorité républicaine à la Chambre, a laissé entendre que les aides à l’Ukraine pourraient ne pas être la priorité des Américains.
Le scrutin de mi-mandat, concernent les deux chambres du Congrès, aura lieu aux États-Unis le 8 novembre.
Des Républicains ont d’ores et déjà annoncé qu’ils pourraient diminuer le soutien financier américain en cas de victoire.