Les récents tests d’un missile hypersonique aéroporté américain prometteur qui ont eu lieu le 13 mars ont échoué, a déclaré le mardi 28 mars Frank Kendall III, actuel secrétaire américain à la Force aérienne des États-Unis.
« Le test d’une arme hypersonique par l’US Air Force le 13 mars n’a pas été un succès […]. Nous n’avons pas obtenu les données dont nous avions besoin », a-t-il dit devant les membres du Congrès, rapporte Sputnik.
Selon M.Kendall, il s’agissait du missile AGM-183 ARRW qui avait été tiré par un bombardier stratégique B-52H au large de la Californie.
Retard par rapport à la Russie
Les armes hypersoniques se déplacent à des vitesses très élevées et sont très maniables, ce qui les rend difficiles à abattre.
Les États-Unis sont en retard sur la Russie et la Chine en ce qui concerne le développement d’armes hypersoniques, où de tels systèmes sont déjà opérationnels.
Début mars, le Président américain Joe Biden avait déclaré que le développement de missiles hypersoniques nécessitait une expansion de la capacité industrielle et avait ordonné la levée de certaines restrictions relatives à la loi sur la production de défense.
Une large gamme d’armes hypersoniques
Précédemment, un expert militaire, Alexeï Léonkov, avait indiqué à Sputnik que Moscou disposait depuis longtemps d’une large gamme d’armes hypersoniques et travaillait sur une nouvelle génération d’entre elles. Et ce alors que Washington en est encore à réaliser des vols stables à des vitesses supersoniques.
Selon M.Léonkov, l’armée russe dispose de systèmes de missiles hypersoniques de série, aériens, maritimes et terrestres, tels que le Kinjal, le Zircon et l’Iskander, ainsi que de l’ogive de planification Avangard.
Le 19 février, le Kremlin avait annoncé que des missiles hypersoniques Kinjal avaient été tirés lors d’exercices de routine des forces de dissuasion stratégiques.