Selon un rapport publié sur le site américain Responsible Statecraft , de l’écrivain Ashley Montgomery, intitulé Even the US Treasury Department Admits that Sanctions Do Not Work, a évoqué « les problèmes qui entravent le succès de la guerre économique menée par Washington » s’interrogeant « si ce dernier est conscient que ses sanctions n’ont réalisé aucun objectif de sa politique extérieure nulle part ».
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a récemment déclaré : « Les sanctions américaines contre l’Iran ne fonctionnent tout simplement pas, ou du moins elles fonctionnent pas comme nous le souhaiterions ».
Il s’agit d’un aveu important car Mme Yellen dirige l’agence gouvernementale responsable de l’élaboration et de l’application des régimes de sanctions commerciales et économiques des États-Unis.
Le site a souligné que « l’administration américain admet enfin que les sanctions n’ont pas atteint pas les objectifs déclarés de sa politique étrangère » et ce par la voix du secrétaire Yellen qui a affirmé que « les sanctions américaines contre l’Iran n’ont pas entraîné changement de comportement. Cependant, elles ont conduit à une véritable crise économique dans le pays, et l’Iran souffre gravement économiquement » selon ses termes.
Les États-Unis adoptent une stratégie similaire de sanctions contre l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, la Somalie, Cuba, la Syrie et d’autres, et ont conduit, dans la plupart des cas, aux mêmes conséquences désastreuses pour les civils.
Selon le rapport, les sanctions US ont « des effets multiples sur les femmes et les hommes, créant une situation catastrophique, économiquement et nutritionnellement, forçant les femmes à entrer dans des lieux présentant des risques accrus de violence sexuelle et des niveaux élevés d’exploitation ».
En outre, alors que les sanctions économiques ont causé des dommages importants aux civils, elles n’ont pas empêché la Corée du Nord de poursuivre ses programmes de missiles balistiques et d’armes nucléaires.
Et au Venezuela, Alina Dohan, la rapporteuse spéciale de l’ONU, a constaté que les sanctions américaines « ont des effets dévastateurs en termes de violation des droits à la liberté de mouvement, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation et à l’accès à la justice ».
« Tout en créant et en exacerbant les crises économiques et humanitaires à travers le pays, y compris la chute de l’économie, les sanctions américaines n’ont pas eu l’effet avoué de forcer le gouvernement vénézuélien à changer son comportement ou à réduire son pouvoir », note le site.
Source: Médias