Le parti pakistanais Tehreek-e-Insaf, dirigé par l’ancien Premier ministre Imran Khan, a accusé mardi « les services de renseignement d’être responsables de tirs et d’incendies criminels lors des violents affrontements qui ont suivi l’arrestation de Khan la semaine dernière », soulignant « qu’il a de nombreuses preuves à présenter dans toute enquête ».
Khan a été libéré vendredi dernier sous caution après que la Cour suprême a jugé sa détention illégale.
Au lendemain de sa libération, l’ancien Premier ministre pakistanais a appelé à de nouvelles manifestations dans le pays.
Et aujourd’hui, mardi, le parti a confirmé dans un communiqué que « les hommes des agences de renseignement voulaient semer le chaos et blâmer le PTI afin de justifier la répression actuelle ».
Le communiqué souligne que « le PJS estime que l’identification des éléments impliqués dans l’incident inhabituel de violence et de chaos est inévitable dans une enquête crédible ».
Depuis son renversement, Khan fait face à plusieurs mesures judiciaires, sachant qu’il est toujours très populaire, et espère revenir au pouvoir lors des élections législatives prévues en octobre prochain.
Il convient de noter qu’au moins 9 personnes ont été tuées et jusqu’à 290 ont été blessées lors d’affrontements à travers le Pakistan suite à l’arrestation de Khan.
Pour sa part, le Premier ministre Shahbaz Sharif a confirmé qu’il ouvrirait davantage de tribunaux antiterroristes pour juger les personnes accusées de rebéllion contre l’Etat lors des manifestations.
Source: Médias