Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a averti, le mercredi 21 février, qu’une offensive israélienne contre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza entraînerait « une catastrophe » pour la population palestinienne et « menacerait la stabilité régionale ».
« Logiquement, nous avons abordé la situation au Sahel et la situation très critique que connaît Gaza, qui préoccupe énormément nos sociétés », a dit M. Sanchez, dans une déclaration à la presse lors d’une visite à Rabat.
« A notre avis, il faut empêcher la catastrophe de Rafah qui aurait des conséquences pouvant être dévastatrices pour des centaines de milliers de Palestiniens qui menacerait logiquement la stabilité régionale », a dit M. Sanchez. Il a jugé « impératif de parvenir à un cessez-le-feu permanent».
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1400 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Près de 30.000 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants suite aux bombardements israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé.