Le président américain Joe Biden a défendu les attaques israéliennes en cours contre la bande de Gaza, prétendant lundi que ce qui se passe dans l’enclave assiégée n’était « pas un génocide ».
« Soyons clairs : contrairement aux allégations formulées contre Israël par la Cour internationale de Justice, ce qu’il se passe à Gaza n’est pas un génocide. Nous rejetons cela », a déclaré Biden lors de la célébration du mois du patrimoine juif américain à la Maison Blanche.
Biden a également rejeté la décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, de demander des mandats d’arrêt contre deux hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Nous rejetons la demande de mandats d’arrêt de la CPI contre des dirigeants israéliens. Chaque fois que ces mandats d’arrêt peuvent s’appliquer, il n’y a aucune équivalence entre Israël et le Hamas », a-t-il ajouté.
Auparavant, Khan avait demandé des mandats d’arrêt contre Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et trois dirigeants du groupe de résistance palestinien Hamas, dont le chef du bureau politique Ismail Haniyeh.
Dans un communiqué, Khan a déclaré qu’il avait des motifs raisonnables de croire que Netanyahu et Gallant portaient la responsabilité pénale des « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » commis sur le territoire palestinien, en particulier dans la bande de Gaza, depuis au moins le 8 octobre dernier.
Plus de 35000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants sont tombés en martyre, depuis le 7 octobre 2023, suite aux bombardements israéliens contre Gaza.
‘Israël’ poursuit sa guerre génocidaire malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice exige des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.