Le maire de Kiryat Shmona, Avichai Stern, a affirmé que « les colons du nord n’y retourneront pas même si un accord est réalisé avec le Hezbollah ».
Dans une interview accordée par Stern à la Quatorzième chaîne israélienne, il a estimé « qu’un cessez-le-feu de la part du Hezbollah, en cas d’accord sur le retour des prisonniers israéliens de la bande de Gaza, aurait une connotation désastreuse ».
Stern a déclaré : « La menace du 7 octobre contre le nord n’a pas été supprimée. Nous vivons toujours la même réalité que celle du 6 octobre. Ils nous ont évacués parce que nous étions en danger », s’interrogeant avec désapprobation : « Qu’est-ce qui a changé depuis ? alors ? Ont-ils fait quelque chose pour éliminer cette menace ? Compte tenu de cela, la réponse est Non ».
Maire de Kiryat Shmona : Nous ne serons pas le bouc émissaire d’un massacre
De même, le maire de Kiryat Shmona a indiqué : « Si quelqu’un pense qu’il va signer un accord et nous demander de revenir, je lui dis qu’il a tort, personne ne reviendra », soulignant « qu’il ne sera pas le bouc émissaire d’un quelconque massacre ».
Par ailleurs, les médias israéliens ont rapporté mardi que « plus de 70 % des zones du Doigt de Galilée ont été endommagées par les frappes du Hezbollah depuis le Liban », soulignant que « la moitié des habitants de Kiryat Shmona refusent de rentrer chez eux en raison des missiles du Hezbollah ».
Un rapport précédemment publié par l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale, préparé par quatre de ses chercheurs, s’est concentré « sur les graves dommages qui seraient causés au front intérieur israélien si une guerre globale éclatait avec le Hezbollah au Liban », indiquant que « cette guerre affectera la fermeté et la capacité de la société israélienne à se rétablir ».
Le rapport a noté que « le Hezbollah est devenu la principale menace militaire contre Israël depuis la Seconde Guerre du Liban (juillet 2006) », expliquant que « l’arsenal vaste et diversifié du Hezbollah cause à l’entité occupante d’énormes pertes humaines, civiles et militaires ».
Source: Médias