Le Financial Times a rapporté dans un article que « les nombreuses frappes lancées par Israël depuis le 7 octobre n’ont pas réussi à dissuader ses ennemis ».
Le journal a souligné « qu’Israël a échangé des frappes avec le Hezbollah avec une férocité croissante depuis des mois », alors qu’il est désormais difficile d’imaginer comment le fait de cibler hier la banlieue sud de Beyrouth ne provoquerait pas une réaction plus forte, qui pousserait les opposants encore plus loin dans un cycle d’escalade dangereux ».
En outre, les États-Unis, qui ont promis leur « ferme engagement à défendre Israël, pourraient être en danger d’être entraînés dans un conflit plus large, car leurs forces en Irak et en Syrie risquent d’être des cibles », selon le Financial Times.
Les navires commerciaux, déjà attaqués depuis le Yémen dans la mer Rouge, pourraient également être confrontés à des « menaces plus importantes », tandis que « les pays arabes s’inquiètent des effets secondaires possibles ».
Selon le Financial Times, « il s’agit du scénario cauchemardesque contre lequel les puissances régionales ont mis en garde tout au long de la guerre israélienne contre Gaza ».
Il a souligné que « les efforts menés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre ont échoué, car ils ont reçu un coup dur avec l’assassinat de Haniyeh, le principal interlocuteur du Hamas auprès des médiateurs », ajoutant que « les États-Unis et la région luttent quotidiennement pour gérer une crise devenue plus complexe et plus meurtrière ».
Source: Médias