L’Egypte a affirmé son rejet de « la présence de tout élément terroriste sur le territoire syrien, qui pourrait représenter une menace ou une provocation pour l’un des pays de la région », et a appelé « à l’adoption d’un processus politique global avec la participation de toutes les composantes de la société syrienne sans exclusion pour assurer le succès du processus de transition ».
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a déclaré en marge de la réunion ministérielle élargie sur la Syrie qui s’est tenue dimanche 12 janvier dans la capitale saoudienne, Riyad : « Aucun élément terroriste ne doit être hébergé sur le territoire syrien, ce qui pourrait représenter une menace ou une provocation pour les États membres de l’Union africaine ou des pays de la région » et a appelé « à la solidarité et à la coopération avec la communauté internationale pour empêcher la Syrie de devenir une source de menace pour la stabilité de la région ».
Dans un communiqué publié par le ministère, le porte-parole officiel du ministère égyptien des Affaires étrangères, Tamim Khalaf, a indiqué « qu’Abdel Aati a examiné la position égyptienne insistant sur la nécessité de préserver l’unité et l’intégrité des territoires syriens, de respecter sa souveraineté nationale et ses institutions étatiques afin de renforcer leur capacité à remplir leur rôle au service du peuple syrien frère ».
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a condamné « l’incursion d’Israël dans la zone tampon avec la Syrie et son occupation du territoire syrien », soulignant « le rejet total de l’Egypte de la violation par Israël de l’accord de désengagement de 1974 entre car elle constitue une violation du droit international public ».
Il a également exprimé la condamnation de l’Egypte « des raids israéliens systématiques qui ont ciblé les infrastructures et les capacités militaires de l’armée syrienne ».
La réunion de Riyad est une extension de la réunion organisée par la ville jordanienne d’Aqaba le 14 décembre.
Elle a réuni les ministres des Affaires étrangères de Turquie, de Syrie, des États membres du Conseil de coopération du Golfe, d’Irak, du Liban, de Jordanie, d’Égypte, de Grande-Bretagne et d’Allemagne, tandis que les États-Unis et l’Italie participeront au niveau de vice-ministre des Affaires étrangères. Sans oublier, la participation du Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et du Secrétaire général de la Ligue des États arabes, du Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe et du Représentant spécial du Secrétaire général, Représentant général des Nations Unies en Syrie.