Le président Emmanuel Macron et le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sont arrivés ce vendredi à Beyrouth pour une visite officielle d’une journée.
Le Premier ministre Najib Mikati et l’ambassadeur de France, Hervé Magro les ont accueillis à l’aéroport.
Le Premier ministre libanais sortant Najib Mikati a mis l’accent sur les défis actuels du pays et la nécessité d’un soutien international global.
S’exprimant au terme d’un entretien à l’arrivée du président français Emmanuel Macron à l’AIB, Mikati a déclaré que Macron comprenait parfaitement la situation du Liban et s’était engagé à soutenir le nouveau gouvernement.
Macron s’est également déclaré prêt à contribuer à l’obtention d’aide pour le Liban et a souligné l’importance de la mise en oeuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Mikati a évoqué les violations israéliennes en cours, soulignant que ces violations sont étroitement surveillées.
Il a partagé les assurances reçues selon lesquelles les violations cesseraient dans les 60 jours, exprimant l’espoir que ces engagements seraient respectés.
Macron doit aussi échanger dans la matinée avec le chef d’état-major de la force de paix de l’ONU (Finul), le général Jean-Jacques Fatinet, ainsi qu’avec les chefs du mécanisme mis en place sous la houlette de la France et des États-Unis pour vérifier l’application du cessez-le-feu entre le Liban et ‘Israël’ le 27 novembre.
Le président français va plaider pour « compléter dans le temps imparti par l’accord de cessez-le-feu », c’est-à-dire d’ici au 26 janvier, le retrait de l’armée israélienne du sud du Liban et le déploiement de l’armée libanaise.
Par ailleurs, Macron rencontrera lors de sa visite divers responsables politiques et militaires libanais.
Sa visite express de douze heures, au rythme d’un emploi du temps millimétré, coïncide avec celle du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, arrivé jeudi soir à Beyrouth. Selon une source diplomatique française, les deux hommes devraient se voir sur place.
Cette visite advient une semaine après l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République du Liban, et quelques jours après la nomination de Nawaf Salam comme Premier ministre.