Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié dimanche de « révolutionnaire » la proposition du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, selon l’AFP.
« Le président Trump est venu avec une vision complètement différente et bien meilleure pour Israël – une approche révolutionnaire et créative », a-t-il déclaré, s’exprimant devant son cabinet après son retour de Washington.
Selon lui, Donald Trump était « très déterminé à la mettre en œuvre » et que leurs entretiens avaient débouché sur « des résultats.
Malgré l’entrée en vigueur d’une trêve entre ‘Israël’ et le Hamas le 19 janvier dans le territoire palestinien dévasté par 16 mois de guerre génocidaire israélienne, les tensions diplomatiques sont vives autour de l’après-guerre.
La récente annonce de Donald Trump d’un projet de prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis et d’un déplacement de sa population vers l’Egypte ou la Jordanie a suscité une vague de condamnations dans le monde et porté un coup à l’accord de cessez-le-feu déjà fragile.
Tandis que certains pays arabes hostiles à tout déplacement forcé des Gazaouis tentent de se coordonner pour apporter une réponse commune au plan américain, Netanyahu a semblé suggérer jeudi dans une interview qu’un Etat palestinien pourrait être établi sur le territoire saoudien, suscitant la colère de Ryad.
Trump rencontrera les dirigeants d’Arabie saoudite et d’Égypte
Pour sa part, le président israélien Isaac Herzog a déclaré dimanche que le président américain Donald Trump allait rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et peut-être le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salman.
Ces commentaires, prononcés au cours d’une interview avec Maria Bartiromo de la chaîne américaine Fox News, ont été exprimés en réponse à une question sur la proposition récemment dévoilée par le président américain de prendre le contrôle de la bande de Gaza.
Herzog a indiqué que Trump devait rencontrer le roi Abdallah de Jordanie dans les prochains jours, ce que l’agence de presse jordanienne a déjà rapporté.
« Le président Trump doit rencontrer d’importants, d’importants dirigeants arabes, en premier lieu le roi de Jordanie et le président de l’Égypte, et je pense aussi le prince héritier d’Arabie saoudite », a déclaré M. Herzog.