Le membre du Bureau politique du Hamas, Bassem Naim, a déclaré que toute négociation de cessez-le-feu « n’a aucun sens » avec la « guerre de famine » en cours imposée contre la bande de Gaza.
Naim a affirmé « qu’il n’y a aucun intérêt à mener des négociations indirectes avec l’occupation israélienne, ni à s’engager dans de nouvelles propositions de cessez-le-feu, au moment où la guerre de famine et de génocide menée par l’occupation israélienne se poursuit contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza. »
Il a dans ce contexte appelé la communauté internationale à « faire pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour qu’il mette fin aux crimes de famine, de soif et de meurtre visant la population à Gaza ».
Naim a ajouté que: « La communauté internationale, en particulier les institutions de l’ONU, considère la politique de famine d’Israël comme un crime de guerre », soulignant la nécessité d’œuvrer « pour fournir immédiatement de l’aide à la bande de Gaza à la lumière de la famine qui s’accroit de jour en jour ».
Selon le Croissant Rouge palestinien, plus d’un million de personnes déplacées dans la bande de Gaza n’ont plus accès aux besoins quotidiens minimums, les stocks alimentaires du Croissant-Rouge auxquels elles avaient accès étant désormais « complètement épuisés ».
Lundi, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan visant à envahir et à prendre le contrôle de la bande de Gaza après avoir convoqué des dizaines de milliers de soldats de réserve pour y étendre l’offensive militaire et promouvoir le transfert ‘volontaire’ des Gazaouis.